Capture d'écran - vidéo NYTimes Magazine - Wolfgang Tillmans
Par un après-midi moite, à Memphis, l’écrivain rencontre le photographe. S’ensuivent des moments savoureux, entre confessions, retenue et sorties cinglantes d’Eggleston. Il évoque les mots et les images : « Ils sont comme deux animaux différents ». Ou parle de sa rencontre avec Cartier-Bresson qui lui dira tout de go que la couleur n’est que de la merde (« bullshit »). L'Américain quittera la table du Français, non sans lui avoir prié de l'excuser. Elégance oblige. C'est qu'il en impose le William, un mélange de tristesse absolue et de classe atemporelle. Costume noir, cigarette, montre Cartier toujours en retard de deux minutes. Augusten Burroughs le croque avec honnêteté, sans cacher les failles, l'alcool, l'orgueil. En montrant l'homme, derrière l'appareil.
A lire vite, « William Eggleston, the Pioneer of Color Photography » : http://www.nytimes.com/2016/10/17/t-magazine/william-eggleston-photographer-interview-augusten-burroughs.html"