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Un projet complexe ? Non, mais cela a requis une certaine patience. Les photos sont en effet projetées sur des carrés d'herbes via un film négatif, place ensuite à la photosynthèse qui va au fur et à mesure modifier la couleur de l'herbe pour la jaunir et la transformer en un tirage photographique des plus originaux.
À première vue difficile de faire le lien entre les deux matières. L'une est scientifique, l'autre artistique. Mais à y voir de plus près, on discerne l'intention des artistes, celle d'interpeller. La nature et la photographie partagent en effet des similarités : on peut chercher à la restaurer, la peaufiner voire la perfectionner, elles n'en demeureront pas moins éphémères. C'est justement ce qui se passe en l'espèce, les œuvres d'Ackroyd et de Harvey disparaîtront progressivement, faisant inévitablement s'effacer les différentes photos.
Le duo londonien a récemment réaffirmé son engagement pour l'écologie en exposant fin 2015 en France à l'occasion de l'ArtCOP21, une manifestation culturelle qui se tenait au même moment que la 21ème conférence sur le climat.
Voici une vidéo où les deux artistes expliquent leur démarche :
Source : https://www.youtube.com/embed/RgUp8mZ_W7Q"