Alain Laboile, sculpteur de métier, s'est acheté un appareil photo pour se créer un portofolio. Niki Boon, physiothérapiste de métier, s'est acheté un appareil photo pour capturer sa vie de famille. Il vit à la campagne avec ses 6 enfants. Elle vit loin de la ville avec ses quatre enfants. Il n'a pas de nouvelles technologies chez lui. Elle a choisi de ne pas avoir de télévision, ni d'ordinateur ou autre objet connecté chez elle. Il prend ses photo en noir et blanc, pour montrer l'intemporalité et l'universalité de la manière dont il a choisi de vivre. Et elle, que fait-elle ? Tout pareil en fait ! Inutile de poursuivre plus avant la liste.
Au début de sa lettre, le photographe dit avoir découvert le travail de son homologue néo-zélandaise après que celle-ci lui a envoyé une lettre où elle lui témoignait son admiration pour son travail et pour son mode de vie familial si proche du sien. Malgré son « malaise naissant », il a d'abord ignoré les similitudes, jusqu'à ce que le travail de Boon devienne si présent dans le milieu photographique où tous deux évoluent qu'il ne le pouvait plus. C'est alors qu'il dit avoir reconnu le plagiat. Car certaines photos se ressemblent trait pour trait, de même que certaines explications que la photographe donne sur son site concernant son travail. Selon lui, elle ne le cite jamais non plus dans ses influences, bien que toutes les photos « reproduites » aient été publiées après les siennes.
Niki Boon répond à cette lettre en niant en bloc toutes les accusations de Laboile. Pour elle, tout n'est que coïncidence, issue du fait que leurs modes de vie soient si similaires.
Nous ne nous érigerons pas en juge dans cette affaire. Voyez plutôt par vous-même et choisissez votre camp !
Source : http://www.6mois.fr/Lettre-ouverte-a-Niki-Boon"