1940. Un groupe de réfugiés fuyant Paris en prévision de l’invasion allemande. (FPG/Hulton Archive/Getty Images/Photo colorisée par Sanna Dullaway pour Time magazine)
1er mai 1945. À Tangermünde, en Allemagne, des habitants traversent un pont sur l’Elbe, détruit par l’armée allemande, pour échapper aux troupes soviétiques. (Fred Ramage-Keystone, Getty Images / photo colorisée par Sanna Dullaway pour Time Magazine)
On y retrouve les mêmes protagonistes : des hommes, des femmes et des enfants, quelques bagages sur le dos, la peur au ventre, qui ont été obligé de tout quitter pour préserver leur vie et celle de leurs proches.
10 août 1944. Des réfugiés français, en chemin pour retrouver leurs foyers situés à Saint-Pois, après que les Allemands ont été chassés par les forces américaines. (AP/Photo colorisée par Sanna Dullaway pour Time Magazine)
Ironie du sort, le Washington Post rappelle que la Grande-Bretagne avait mis en place le programme MERRA* (Middle East Relief and Refugee Administration : Admistration de secours aux réfugiés au Moyen-Orient) en 1942, permettant ainsi à 40.000 Européens de trouver refuge en Egypte, en Palestine et... en Syrie ! Comme quoi, certains ont vraiment la mémoire courte. Pour évoquer le malaise des immigrés en France, Raggasonic chantait déjà en 2012 : «tu fermes ta porte mais t'es le bienvenue chez moi» dans sa chanson «Identité». Peut-être ne devrions-nous pas faire table rase du passé si facilement et apprendre de nos nouveaux invités pour ce qui est de l'hospitalité.
14 décembre 1945. Les seuls survivants parmi 150 Polonais qui ont marché de Lodz, en Pologne, à Berlin. Blottis sous leurs couvertures, ils attendent sur une voie ferrée dans l’espoir d’être récupérés par un train de l’armée britannique. (Fred Ramage/Keystone/Getty Images/Photo colorisée par Sanna Dullaway pour Time Magazine)
Source : Time Magazine