Bill Cunningham at Fashion Week photographed by Jiyang Chen
Dimanche 19 juin, pour la première fois depuis des décennies, le New York Times était paru sans les photographies de Cunningham. L’homme était hospitalisé à la suite d'une attaque à laquelle il devait succomber une semaine plus tard, samedi dernier.
Né dans le Boston des année 1930 au sein d’une famille catholique irlandaise, le jeune Bill achète son premier appareil, un Olympus Pen-D, pour la modique somme de 35 dollars. A New York, il s'impose rapidement comme l'inventeur de la photo de mode « street-style », prise dans la rue. « Le défilé de mode est sans aucun doute dans la rue, il l’a toujours été et le sera toujours », explique-t-il dans le documentaire Bill Cunningham New York qui lui est consacré en 2011. Le New York Times - son journal, sa maison, sa vie - a salué sa mémoire en redéfinissant son parcours en terme d' « anthropologie culturelle ». Il avait en effet pour sa pratique photographique un dévouement presque militaire. Jusqu'à l'uniforme, curieusement terne pour un homme au coeur de la mode et de ses excentricités : pantalon kaki, baskets noires et veste bleu de travail.
En 2014, Cunningham avait été exposé à travers http://fr.actuphoto.com/27249-bill-cunningham-facades.html", un projet de huit années, débuté en 1968, autour de l'histoire de la mode et de l'architecture à New York. Récompensé d'une légion d'honneur et capable de faire peur à Anna Wintour, l’impitoyable rédactrice en chef du magazine Vogue, Bill Cunningham avait finalement su imposer son style.
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