© Baal Shamin Temple
Le chef des antiquités syrienne, Maamoun Abdulkarim, a fait savoir en novembre 2015 que plus de 300 monuments archéologiques ont été endommagés dans le pays depuis le début du conflit. Il est urgent d'agir pour sauver ces biens culturels hors du commun, mais comment ? http://www.lesnumeriques.com/photo/patrimoine-syrien-sauvegarde-grace-a-drones-n52731.html">Les nous apprennent qu' http://www.lesnumeriques.com/photo/patrimoine-syrien-sauvegarde-grace-a-drones-n52731.html">Les une start-up française, a trouvé une solution. Elle a lancé le programme Syrian Heritage pour numériser à l'aide de drônes, le patrimoine archéologique de la Syrie.
" Rien ne remplacera jamais ces trésors de l’humanité. Jamais. Mais certains sont déjà totalement détruits. Donc nous avons désormais choix entre le néant et ces reconstitutions ", a confié Fleur Pellerin, alors ministre de la culture, à http://www.lesnumeriques.com/photo/patrimoine-syrien-sauvegarde-grace-a-drones-n52731.html">Les. Iconem s'est alors attelé à la tâche. Cette société française fondée par Yves Ubelmann, architecte et archéologue, et Philippe Barthelemy, pilote, numérise grâce à des drônes les sites historiques syriens. Dans ce projet, ils sont également aidés par des archéologues et conservateurs locaux qu'ils forment à cette nouvelle technologie.
Leur reconstitutions sont saisissantes par leur précision et leur qualité. Cette vidéo de la mosquée des Omeyyades, à Damas vous donnera un aperçu de ce réalisme surprenant. On s'y croirait presque.
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Les djihadistes de l’Etat islamique (EI), le régime syrien lui-même et les groupes d'opposition commettent tous trois de nombreuses destructions sur ces sites archéologiques d'après une étude américaine publiée le mercredi 21 octobre 2015 dans le journal Near Eastern Archaeology. Destruction et pillage sont monnaie courante en Syrie, provoqués notamment par le fantasme iconoclaste de Daesh. La numérisation semble être l'unique solution. Mais quelle tristesse... de savoir que nous ne pourrons plus jamais voir ces lieux de nos propres yeux.
Cette situation doit également nous servir de leçon pour les catastrophes environnementales. Ne soyons jamais obligés de numériser la fôret amazonienne ou la banquise pour en garder le souvenir.
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