On ne connait pas l'identité du photographe et on ne peut pas voir ses clichés qui dérangeaient tant les forces de l'ordre (car ils ont bien évidemment été effacés). Cette histoire aurait pu passer inaperçue... si quelqu'un n'avait pas filmé la scène ! La vidéo a été relayé par la chaîne YouTube de Taranis News, média qui a adopté pour slogan : « Liberté Égalité FullHD »
Dans cette vidéo, on voit bien qu'un photographe (habillé d'un sweat gris et d'un pantalon noir), coincé contre un mur, est en train de "discuter" avec les forces de l'ordre. La personne qui filme la scène s'approche du photographe et lui demande ce qui se passe. Le photographe, embêté, lui répond que les forces de l'ordre l'obligent à effacer certaines de ses photos. Tout de suite, le caméraman est éloigné du périmètre par la police. Il se met alors à crier : « Et la liberté de la presse ? », le policier lui répond « La liberté de travailler, monsieur, pareil». Sans commentaires.
On aimerait rappeler quand même qu'« en dehors des cas prévus par l’article 226-1 du code pénal, un policier effectuant une mission ne peut s’opposer à l’enregistrement d’images ou de sons : la liberté de l’information, qu’elle soit le fait d’un journaliste ou d’un simple particulier, prime le droit au respect de l’image ou de la vie privée dès lors que cette liberté n’est pas dévoyée par une atteinte à la dignité de la personne.» Merci.
Les policiers partis, le caméraman interviewe le photographe. Celui-ci déclare que la police l'a obligé à effacer ses clichés car elle l'aurait vu en train de photographier une arrestation. Les forces de l'ordre l'aurait même menacé de casser son appareil photo. Liberté, j'écris ton nom...