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L'exposition « BEAT GENERATION » au Centre Pompidou

Mardi 24 Mai 2016 11:29:54 par Annabelle Martella dans Expositions

© John Cohen
Expositions du 22/6/2016 au 3/10/2016 Terminé

Centre Pompidou Place Georges Pompidou 75004 Paris France

BEAT GENERATION
22 JUIN - 3 OCTOBRE 2016
GALERIE 1, NIVEAU 6

 

Le Centre Pompidou présente « Beat Generation. New York, San Francisco, Paris »,
une rétrospective inédite consacrée au mouvement littéraire et artistique né à la fin
des années 1940 et étendant son influence jusqu’à la fin des années 1960.
C’est tout le Centre pompidou qui se met à l’heure de la beat generation à travers une riche programmation d’événements conçue avec la bpi et l’Ircam, en écho à l’exposition: lecture, concerts, rencontre, cycle de films, colloque, programmation au Studio 13/16, etc.

Aux Etats-unis au lendemain de la Seconde guerre mondiale et aux premiers jours
de la guerre froide, l’émergence de la beat generation "scandalisa" l’Amérique puritaine
 et maccarthyste et préfigura la libération culturelle, sexuelle et le mode de vie de la jeunesse des années 1960. d’abord perçus par la culture dominante comme des rebelles subversifs, les beats apparaissent aujourd’hui comme les acteurs d’un mouvement culturel parmi
les plus importants du 20è siècle que le Centre pompidou se propose de traverser
 en le replaçant dans un horizon élargi, de New York à Los Angeles, de Paris à Tanger.




© Brion Gysin, William Burroughs


L’exposition du Centre Pompidou replace le mouvement beat dans un horizon élargi et protéiforme. Les pratiques artistiques de la Beat Generation témoignent en effet d’un décloisonnement
des mediums et d’une volonté de collaboration qui met en question la notion de singularité artistique. Si des artistes issus de la scène californienne (Wallace Berman, Bruce Conner, George Herms, Jay DeFeo, Jess...) sont présentés dans l’exposition, celle-ci se concentre surtout sur le phénomène littéraire et les connexions que la littérature entretient avec la scène des arts plastiques. Une place importante est réservée à la poésie orale, véritable préfiguration des œuvres sonores qui se sont mulitpliées dans l’art contemporain, et aux innombrables revues
 (Yugen, Big Table, Beatitude, Umbra ...) à travers lesquelles les textes beat circulaient et dans lesquelles collaboraient écrivains et plasticiens.

La photographie, essentiellement des portraits, d’Allen Ginsberg et de William Burroughs mais aussi d’importants ensembles de Robert Frank (The Americans, From the bus ...), de Fred McDarrah, 
de John Cohen pris sur le tournage de Pull My Daisy ou encore d’Harold Chapman qui, entre 1958 et 1963 a tenu la chronique du Beat Hotel à Paris, fait partie intégrante des médiums utilisé par la generation beat. Il en est de même pour le cinéma (Christopher MacLaine, Bruce Baillie, Antony Balch, Stan Brakhage, Ron Rice...) dont la pratique a accompagné de manière continue les développements et l’histoire
de ce mouvement.

Les beats prennent rapidement possession des techniques de la reproductibilité : machines à écrire bien sûr mais également enregistreurs puis magnétophones à bande, phonographes, imprimantes primitives et miméographes, appareils photo, caméras... tout ceci avec l’idée de l’expérimentation, du bricolage dont l’exposition se propose de rendre compte. Limitée à un cadre historique précis, celle-ci illustre à quel point la beat generation, dans sa liberté d’expression, sa volonté de décloisonnement des disciplines et des cultures, son esthétique pauvre, extatique et contemplative, sa violence aussi, a conditionné
les développements ultérieurs des contre- cultures contemporaines, dont elle apparait comme l’origine
et auxquelles elle permet de donner une perspective historique.



Neal Cassady © Ettore Sottsass


La Beat Generation est née de la rencontre de William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac qui se rencontrent à New York, à la Columbia University en 1944. Le mouvement se déplace ensuite sur la côte Ouest et gravite autour de la librairie de Lawrence Ferlinghetti à San Francisco,
la maison d’édition City Lights et brièvement, autour de la Six Gallery où a lieu, le 7 octobre 1955 la célèbre lecture par Ginsberg de son poème Howl, qui donnera lieu à un retentissant procès 
pour obscénité et apportera aux poètes beat une célébrité paradoxale. Deux autres figures majeures
de la Beat Generation, les poètes Philip Lamantia et Michael McClure prirent une part active à l’événement fondateur à la Six Gallery. Entre 1957 et 1963, Paris sera un des foyers essentiels de la Beat Generation : William Burroughs, Gregory Corso, Allen Ginsberg, Peter Orlovsky, Brion Gysin, etc. logent régulièrement au Beat Hotel, 9 rue Gît-le-Cœur, haut lieu de la marginalité du Paris polyglotte d’après-guerre
et véritable laboratoire pour les expérimentations visuelles et sonores. C’est là en particulier que Brion Gysin, William Burroughs et Antony Balch développent la technique du « cut-up », que Burroughs compose Naked Lunch, et que Brion Gysin invente sa Dreamachine.

La présente manifestation fait suite aux récentes expositions sur le même thème du Centre Pompidou-Metz, du ZKM à Karlsruhe du Fresnoy à Tourcoing, des Champs Libres à Rennes et du Musée d’art moderne de Budapest présentées entre 2013 et 2014 dont le commissaire était Jean-Jacques Lebel.

L’exposition est accompagnée d’un catalogue avec des textes de Barry Miles, Alain Cueff, Jean-Jacques Lebel, Philippe-Alain Michaud, Rani Singh, Enrico Camporesi, Pascal Rousseau, Gilles A. Tiberghien
et Jean-Pierre Criqui. L’ouvrage présente également des interviews (la plupart inédits en français)
 de Lawrence Ferlinghetti, Joanne Kyger, Brion Gysin, Michael McClure, Shigeyoshi Murao, William S. Burroughs et Allen Ginsberg.

Texte issu du communiqué de presse



Annabelle Martella

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