© Andrea Vamos
Expositions du 28/5/2016 au 1/6/2017 Terminé
Maison Jean Cocteau 15 rue du Lau, 91490 Milly-la-Forêt France
La mythologie grecque a souvent été une source d’inspiration pour Jean Cocteau, et à l’occasion de son exposition personnelle Ce que m'a dit la minute, Andréa Vamos a décidé de s'attacher au mythe du Fil d'Ariane. L’histoire est celle de ce lien, offert par Ariane au héros Thésée afin de l’aider à s’extraire d’un labyrinthe au sein duquel il risque de mourir dévoré par le Minotaure. Thésée s’en sort, sans manquer de blesser la princesse … La jeune artiste a travaillé principalement autour de deux grandes idées de ce mythe, le labyrinthe et le lien.Maison Jean Cocteau 15 rue du Lau, 91490 Milly-la-Forêt France
© Andrea Vamos
Andréa Vamos présente durant un an, deux projets au sein de la Maison de Cocteau : une exposition en intérieur composée de photographies, de documents, de traces et de mots, ainsi qu'une installation en extérieur. Ces deux projets sont une opportunité pour le public de découvrir la pratique de l'artiste qui oscille entre installations plastiques au sein d’espaces urbains ou naturels, et entre photographies artistiques et documentaires. Ce que m'a dit la minute est le prolongement d'un travail qu’Andréa Vamos nomme Photosynthèse (démarré en 2006, Photosynthèse est un ensemble d'installations de pellicules cinématographiques en forêt, de photographies et d'archives). Cependant, cette exposition marque un tournant dans la pratique de l’artiste, car elle y présente pour la première fois une installation in-situ qui dessine un véritable parcours à échelle 1, dans le parc de la Maison Jean Cocteau à Milly-la-Forêt et au sein de laquelle les visiteurs sont invités à évoluer comme ils le souhaitent. De plus, le tournant pris par l’artiste se ressent également au sein de la salle d’exposition où des recherches et des images inédites sont présentées pour la première fois.
© Andrea Vamos
Pour découvrir ce qui se trame au sein de la forêt de Jean Cocteau, le visiteur devra faire preuve d’ingéniosité et d’agilité, afin de se faufiler à travers les mailles de l’histoire orchestrée par la plasticienne, à l’aide d’objets que n’aurait pas reniés Orphée. Soyez prudents, suivez le fil, saupoudrez cette aventure de quelques réminiscences de votre enfance, dérobez les mauvais reflets et vous verrez que le film est prêt à être joué.
Margaux Bonopera