© Ami Barak (profil facebook)
Ce n'est pas la seule révélation concernant la biennale qui se tiendra en septembre 2017. Nous apprenons également qu'elle sera organisée autour du thème http://moisdelaphoto.com/", avec lequel l'ancien directeur du FRAC Languedoc-Roussillon nous propose un questionnement sur la subjectivité du langage photographique.
"Pour Le Mois de la Photo à Montréal 2017, je propose d’explorer la notion de pièce à conviction photographique sous ses aspects les plus variés. Si la caméra voit mieux que l’œil, c’est l’artiste qui, en dernier ressort, imprime à l’image du monde son propre point de vue, son intuition, son désenchantement aussi. En prenant notamment comme point d’accroche le travail emblématique de l’artiste new-yorkaise Taryn Simon, qui ne cesse d’interroger la réalité et la fiabilité de l’image, je souhaite poser la question de l’image fixe ou en mouvement comme témoin du réel, et attirer l’attention sur le caractère fantasmé et sublimé de la réalité. Ainsi, j’envisage amener les artistes à se pencher sur la question de la véracité photographique, au-delà de la trace documentaire et de l’enregistrement du réel. Il s’agit par cette proposition d’inviter les spectateurs à ne pas accepter sans critique le témoignage de la photographie." – Ami Barak.
Un http://moisdelaphoto.com/" d’artistes canadiens est en cours du 19 avril au 13 mai 2016.
Source : http://moisdelaphoto.com/"