Jeudi 31 Mars 2016 11:52:15 par Louis Tardy dans Expositions

La maison est un véritable petit musée.Il fut l’un des rebelles les plus virulents d’Hollywood... Cheveux longs, fringues Hippies, toutes les drogues et les alcools au quotidien, Dennis, coréalisateur et acteur du film culte Easy Rider, avait été l’homme de tous les excès...Ils ont fait les quatre cents coups et ils en ont sûrement d’autres en réserve. Hollywood s’est toujours méfié d’eux mais les accepte pour leur talent. Ils se nomment Marlon Brando, Robert Mitchum, Sean Penn ou Dennis Hopper. La vie, avec eux, n’a jamais été un long fleuve tranquille... Tant mieux .« Ce que j’appelle des « bad boys » n’est pas péjoratif, c’est admiratif. Je veux parler de ces artistes, personnalités, ou acteurs avec un caractère écrasant qui dérange, provoque, étonne. Ils sont imprévisibles, toujours difficiles et ne rentrent dans aucun moule connu » Willy Rizzo.

©Robert Mitchum, Hawai, 1962

Robert Mitchum : « Fêtard, bagarreur, insolent, mal embouché, Bob Mitchum méritait tous ces qualificatifs.. Mais derrière cette personnalité soigneusement mise au point pour déplaire aux emmerdeurs, on trouvait un homme exquis et cultivé qui laissait rarement tomber le masque... Bob est l’un des premiers « Bad Boys ». Dans les années 1940, il est allé en prison pour avoir fumé de la Marijuana. Dans les années 50, il a fait scandale à Cannes pendant un festival pour avoir posé avec une starlette aux seins nus.Toute sa vie, il a envoyé sur les roses les journalistes qui lui posaient des questions personnelles. » Willy Rizzo

©Marlon Brando Tahiti 1958

Brando... le seul, l’unique, le vrai. La star des stars La légende. Marlon fait parti de ceux que j’appelle « Bad Boys » . Il est l’archétype de la star « à comportement » « je veux Rizzo. » Pourquoi ? « Parce qu’il ne prend pas de photos ! » Marlon s’était souvenu que je ne l’avais jamais importuné ni pris de photos de lui en douce. Alors j’ai fais une demi-photo de lui. » Willy Rizzo

©Jack Nicholson Saint Jean cap ferrat 1992.

« Au début, c’était un sujet. Aujourd’hui,c’est un ami. Mon meilleur ami. Cela fait maintenant vingt cinq ans que nous n’arrêtons pas de rire ensemble. Derrière son détachement apparent et son humour ravageur, Jack sait aussi se montrer sérieux, attentionné. Chez moi, à Paris, il est dans sa famille, chez lui, à Mulholland Drive, je suis chez moi. Accessoirement, je fais parfois des photos de lui, mais ceci est une autre histoire. Son humour est corrosif, son charme sans limite. S’il lit ces quelques lignes je connais d’avance sa réaction : Tony, you son of a bitch ! » Willy Rizzo