© Guillaume Martial
Theâtre la Passerelle 137 bd Georges Pompidou 05010 Gap France
Maia Flore et Guillaume Martial créent tous les deux des photographies dans lesquelles ils se mettent en scène, dans une esthétique et une recherche propres à chacun. Ils laissent libre cours à leurs sens et leurs intuitions, défiant sans cesse les règles de la représentation.
L’univers de Maia Flore est une porte grande ouverte sur le rêve et l’imaginaire. Chacune de ses photographies semble être une histoire en train de se dérouler dont elle est le personnage principal. Avec sa longue chevelure blond vénitien et sa peau diaphane, la jeune femme traverse des paysages dépouillés, les survole suspendue à des objets improbables, s’installe dans les musées ou sur les scènes de théâtre. Son corps fusionne avec le monde. Il a une respiration, comme une langue qui divague.
Ancien sportif de haut niveau, Guillaume Martial interroge dans ses photographies sa relation à l’espace urbain. Il questionne les lieux dans lesquels il s’installe pour y insuffler davantage de poésie et pose les bases d’un alphabet personnel, coloré et jubilatoire, dans un cadre géométrique. Il se dégage de ses photographies une fantaisie burlesque et un peu absurde qui n’est pas sans rappeler Jacques Tati.
Guillaume Martial dépasse ainsi la simple représentation du réel avec en filigrane cette question : « Comment l‘homme peut-il s’adapter à son environnement urbain et se l’approprier ? ». Avec une bonne dose de dérision, sans aucun doute !
Vernissage le 16 janvier à 18h30