Aurélia Frey, Apnée
Expositions du 10/10/15 au 24/12/15 Terminé
Comptoirs Arlésiens de la Jeune Photographie 2, Rue Jouvène, Place Honoré Clair 13200 Arles France
Dans sa galerie du 2 rue Jouvène à Arles, Line Lavesque présente pour sa saison automnale, une jeune photographe, Aurélia Frey, originaire d’Avignon, elle vit et travaille entre Arles (Région PACA) et Aubusson (Région Limousin).Comptoirs Arlésiens de la Jeune Photographie 2, Rue Jouvène, Place Honoré Clair 13200 Arles France
Diplômée de l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles, elle a été membre de la section artistique de la Casa de Velazquez à Madrid de 2008 à 2010. «Apnée, projet photographique qui a vu le jour lors d’une résidence au musée de l’Hospice Saint-Roch (Issoudun) et réalisé entre La Creuse et Le Berry, s’inspire à la fois des Contes d’une grand-mère que George Sand racontait à ses petites filles et des Légendes Rustiques rassemblées par son fils Maurice.
Apnée
George Sand a mis par écrit ces récits oraux fantastiques pour les sauver de « l’oubli qui marche vite ». Ces récits d’un autre âge proposent une explication du monde basée sur l’irrationnel. Pour ce travail, j’ai choisi d’interpréter librement ces légendes et l’univers de l’écrivain. J’ai axé mes recherches sur le paysage et les intérieurs mystérieux semblables à cet étrange château de Pictordu, où s’animent, parmi les ruines, des statues douées de vie. J’ai cherché à créer une confusion entre réel et irréel, entre peinture et photographie de manière à faire revivre l’atmosphère surnaturelle des récits de George Sand. Mettre en réponse des images du passé avec celles du présent. ... Apnée est le titre donné à cet
ensemble d’images inspirées par ces textes. Chacune de ces photographies explore en effet l’état de ce qui varie, mais aussi la question de la modification, du changement, de l’écart, des passages d’un état à l’autre, des images différentes et au fond presque toujours similaires. ... des images qui en appellent d’autres, en lévitation, en suspension, des images qui échappent et créent une passerelle de moi vers les autres, d’ici vers là-bas, d’ici vers l’Ailleurs. La photographie est pour moi comme les mots d’un poème, d’un roman, d’un conte, des mots comme méditation, silence... A la fin de la lecture, s’il y a une fin, il ne reste que la résonance, l’émotion». Aurélia Frey