Irina et Eva Ionesco © Irina Ionesco
La photographe de 85 ans, controversée pour avoir mis sa fille Eva en scène dans des clichés sulfureux, devra verser 3000 euros à l'auteur et à l'éditeur Stock. La cour a fait valoir que la plupart des informations divulguées dans le roman étaient déjà connues du grand public, à travers l'autobiographie d'Irina Ionesco (L'oeil de la Poupée), et le film autobiographique d'Eva (My Little Princess).
Cette bataille juridique entre mère et fille, finalement perdue par Irina Ionesco, s'inscrit dans la suite d'un long bras de fer concernant la vente et l'exposition des photographies d'Eva lorsqu'elle était mineure, largement remporté par cette dernière. Pourtant, l'avocat d'Irina précise dans un communiqué qu'il «convient de ne pas faire de confusion entre cette procédure et une action intentée précédemment par madame Eva Ionesco contre sa mère madame Irina Ionesco, qui n'a pas le même objet, la même motivation, ou encore qui ne relève pas des mêmes faits.»
Si les affaires de moeurs et de vie privée appartiennent au tribunal, l'avenir seul jugera de la valeur du roman de Simon Liberati. Se souviendra-t-on de son Eva ou de celle d'Irina?
Source: http://fr.actuphoto.com/33142-eva-ionesco-ou-le-malheur-d-etre-muse.html"