Wallpart
Le scandale est d'abord parti de la présence de clichés diffusés sans l'autorisation de leur photographe. Ces derniers se sont légitimement mis en colère. Ils ont même mis en ligne une pétition.
Mais le problème n'est pourtant pas là. Wallpart ne semble qu'être une pure et grossière arnaque à la carte bancaire. Le principe est enfantin. On crée un joli site de vente de posters en ligne et on utilise Google Images pour proposer un maximum de résultats. On les présente "bien", c'est à dire classés (par page) et avec un prix en dessous (à partir de 5,59 dollars). Et le tour est joué ! Vous ne recevrez probablement jamais votre poster de Calogero ou d'Estrosi mais vous aurez participé à l'enrichissement de certains à l'autre bout du monde. L'adresse "officielle" étant apparemment en Australie : 921 King St Newhouse Sydney, Australia. Le compteur sur la page d'accueil du site a beau annoncer 3614 acheteurs satisfaits. On en doute un peu.
Ce bidonnage du web pose tout de même question quant à la mise à disposition de Google Images de tous les contenus photographiques de la toile, et surtout quant à l'utilistation qui en est faite. Soit cela se passe dans le respect des droits d'auteur et de diffusion, et tout est ok. Soit l'on veut s'amuser à tirer ses propres posters grâce à des formats HD disponibles... et tout est possible ! Pour preuve, cet essai que nous avons fait avec le nom "Cartier-Bresson" rentré dans le moteur de recherche et l'image ci-dessous disponible en 6126 X 4087 pixels. « Jouissez sans entraves » ?
Source : http://peterandcompany.tumblr.com/post/124924181627/phishing-warning-avoid-wallpart-at-all-costs"