Nul Jour © Pauline Fargue
Huit photographes s’affrontaient pour ce prix, décerné par le public le 11 juillet 2015. C’est finalement Pauline Fargue qui l'a décroché, grâce à une installation mêlant photo et graphie. Des carnets -tous identiques- aux 8.000 pages griffonnées de pensées et réflexions sur lesquelles des photographies en couleur ont été collées. Nul Jour, le nom de l'oeuvre, prend sa source dans une phrase rapportée par Pline l'Ancien et prononcée par le peintre grec Apelle, travailleur acharné, Nulla dies sine linea (Nul jour sans ligne). « Ici la ligne est la phrase minuscule et quotidienne, la rature du trait qui l’efface, le seuil du paysage, le pli de l’image, le lien qui nous tisse : le temps. » explique l'artiste. Ces « journaux-réceptacles », comme elle les appelle, sont exposés à la Grande Halle d'Arles jusqu'au 20 septembre 2015.
Nul Jour
© Pauline Fargue
Sources :http://www.rencontres-arles.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=ARLAR1_213_VForm&FRM=Frame%3AARLAR1_250" & http://www.rencontres-arles.com/C.aspx?VP3=CMS3&VF=ARLAR1_213_VForm&FRM=Frame%3AARLAR1_250"