© Romain Laurendeau
lors, ne traiter que le mouvement pour exprimer ce que je ressens paraît illusoire. Inexorablement, la notion de temps devient incontournable, le mouvement n’étant qu’une donnée mathématique, un phénomène visible de son écoulement.
© Romain Laurendeau
Pour une même chorégraphie, il peut être perçu comme une fresque onirique où juste comme un instant suspendu. La perception du temps devient relative. Il semble se dilater ou s’accélérer de façon étrange, aussi étrange et unique que peut l’être notre pouvoir de sentir et de faire ressentir.
Me voilà entraîné dans une douce spirale étourdissante, échappant aux règles physiques élémentaires. une spirale où mes repères s’évanouissent. une spirale où vous demanderez l’heure, et où l’on vous répondra qu’il est l’heure de s’enivrer, de s’enivrer sans cesse, pour l’éternité ou pour un instant... Le temps d’une danse... »
© Romain Laurendeau