Marcello Mastroianni. Avec l’aimable autorisation de Paul Ronald, Archivio Storico del Cinema, AFE
Une pellicule couleur pour un film que le réalisateur a voulu en noir et blanc : il n'en faut rien de plus pour redécouvrir ce classique du cinéma italien, sorti en salles en 1963. Paul Ronald avait été missionné par la production à l'époque pour photographier le film en noir et blanc. Malgré les consignes, il avait également apporté avec lui un deuxième appareil de pellicules couleurs. Le photographe, habitué des plateaux de cinéma, n'en était pas à son premier coup essai dans l'univers du cinéma, puisqu'il avait déjà croisé la route de grands cinéastes, tels que Jean Cocteau, sur le tournage de la Belle et la Bête, et Luchino Visconti.
Aujourd'hui, le public des Rencontres pourra découvrir les photographies prises avec ce deuxième appareil photo sous le manteau. La couleur redonne de l'éclat aux visages inoubliables de Marcello Mastroianni, d'Anouk Aimée ou encore de Claudia Cardinale et ouvre une fenêtre sur l'atmosphère du tournage.
À voir à l'occasion des Rencontres d'Arles à l'Abbaye de Montmajour, du 6 juillet au 20 septembre.
Plus d'informations sur le site : https://www.rencontres-arles.com/CS.aspx?VP3=CMS3&VF=ARLAR1_213_VForm&FRM=Frame:ARLAR1_305"