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Exposition : « Empire Urbain » katagami de Sophie Le Chat et photographies de Patrick Rimond

Jeudi 16 Avril 2015 10:48:44 par Juliette Sellin dans Expositions

© Patrick Rimond
Expositions du 17/4/2015 au 16/5/2015 Terminé

Librairie Impressions 17 Rue Meslay 75003 Paris France

Par-delà les différences manifestes de leurs pratiques, Sophie Le Chat et Patrick Rimond nous embarquent pour un même voyage sensible et singulier au Japon. Impressionnés tous deux et révélés à eux-mêmes par la culture japonaise, leurs travaux ont en commun une familiarité profonde avec la philosophie des lieux. Ils parlent tous deux de la surface comme révélateur de ce qui est et de ce qui pourrait être, de la simplicité, d’un esprit à l’affut de l’harmonie cachée, mais aussi de la beauté révélée par l’œuvre du temps. Leurs pratiques s’apparentent à une méditation. Pour Patrick le moment de la prise de vue est un moment de contemplation, une forme de méditation instantanée pendant laquelle le photographe et le sujet ne font qu’un. Pour Sophie, à la fois crayon, scalpel et mantra, son aiguille souligne ce qui est, guidant le regard au-delà de l’évidence.


© Patrick Rimond


Sophie Le Chat, plasticienne, naît en 1965 à Brest. Son apprentissage artistique ne suit pas le parcours classique d’écoles d’art mais une pratique personnelle commencée dès son plus jeune âge. Elle trace ses premières cartes de géographie à 8 ans, et nourrit des rêves d’évasion. La culture familiale incite au voyage. Un grand-père ferrailleur de marine rapporte constamment trésors et histoires ; l’autre, commissaire-priseur, lui donne le goût du Japon l’initiant au travail d’Henri Rivière, de Mathurin Méheut, ou aux xylographies de Félix Valloton. En 2005 elle découvre les katagami, les pochoirs de feuille de murier, pour imprimer les kimonos, elle commence alors « Les dialogues du Japon» des conversations imaginaires entre le Japon et Marguerite Duras, Richard Wright ou le royaume Africain d’EDO. En œuvrant à leur métamorphose, elle leur offre un nouveau destin, une mémoire.


© Patrick Rimond


Ingénieur de formation, Patrick Rimond s’est tourné vers la photographie au Japon, où il s’est installé pour neuf années à la fin de ses études. Il trouve dans la spiritualité japonaise un adossement auquel il peut ajuster sa propre relation au monde. Sa photographie est directe, sobre et sensible. A l’instar de la peinture abstraite ses photographies sont d’abord un travail formel, reposant sur des compositions épurées. Volontairement ordinaire, le support-sujet n’est jamais choisi pour des propriétés esthétiques propres, ni pour son aspect narratif mais pour la relation particulière que le photographe éprouve avec lui. Une analogie peut être faite avec les jardins de pierres japonais où d’un désordre apparent surgit, pour celui qui s’y attarde, une harmonie subtile dans un espace fini. Depuis 2006 , il mène un processus continu de «Rencontre» qui consiste à photographier une relation entre deux personnes, dépouillée de tout masque social.


© Sophie Le Chat



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