
Image extraite du documentaire "The forensic Photographer", de David Beazley
Depuis les débuts de la police technique et scientifique, la photographie forensique – ou photographie judiciaire – est un outil indispensable pour l'identification des délinquants ou l'investigation des scènes d'infraction. Or, le métier de photographe judiciaire devient de plus en plus rare aujourd'hui.
Cette disparition progressive des photographes professionnels dans la police judiciaire est dénoncée par le réalisateur David Beazley, qui dessine le portrait, https://vimeo.com/120053370, de Nick Marsch, photographe judiciaire anglais depuis plus de vingt ans. Pendant toutes ces années, il a vu son métier évoluer. L'art de Nick Marsch réside dans sa capacité à bien documenter une scène d'infraction, afin de fournir le plus honnêtement possible, des preuves à évaluer par la suite.
Avec les progrès de la technologie, Nick Marsch explique que le nombre de photographes professionnels employés par les services de police a diminué. Plus les outils sont performants, plus on oublie ce qui fait la qualité de l'oeil du photographe. En effet, les clichés ne sont jamais une reproduction complète de la scène mais une sélection intentionnelle de l'homme derrière l'appareil. Tout doit être calculé au millimètre près, aussi bien les détails mis en avant, la reproduction des couleurs ou encore l'impression de la distance grâce à une perspective correcte. Outre cet aspect technique, les coupes budgétaires font également partie des causes de la disparition de ce métier, pointu et très technique.
© Image extraite du documentaire "The Forensic Photographed", de David Beazley
Source : https://vimeo.com/120053370