Jeudi 26 Mars 2015 15:24:44 par Juliette Sellin dans Actualités

Depuis le début de la crise en 2009, la Grèce compte un taux de chomâge de 27,1% (mars 2014). Or, le photographe Spyros Staveris prouve le contraire. Ses photographies montrent que les riches, la crise, ils s'en contre-fichent.

Beaucoup de photographes montrent le chaos économique en Grèce, et Spyros Staveris en fait partie. Né à Athènes, l'artiste a toujours photographié sa ville natale. Mais ces quinze dernières années, il a surtout capturé la société mondaine du pays. Comme un paparazzi, il s'est faufilé dans ce milieu qui semble imperméable aux mésaventures économiques.

© Spyros Staveris

Spyros Staveris fait aussi partie du collectif "Depression Era". Un projet réunissant 30 artistes (photographes, écrivains, conservateurs de musés, designers et chercheurs) qui montrent le paysage urbain et social de la crise. Il propose de décrire la Grèce et les régions alentours, la vie privée des parias, l'effondrement des systèmes publics et les instantanés de la vie quotidienne afin de mieux comprendre les transformations sociétales. http://actuphoto.com/29015-depression-era.html"

"La crise est toujours aussi présente, aussi visible. Quand je suis dans le bus, je m'amuse à compter sur une large avenue les magasins à louer, pour voir si il y a une évolution." dit-il dans une interview pour Tracks.

Aujourd'hui Spyros Staveris ne photographie plus les riches. Il s'est fait "démasquer" lorsque ses clichés ont été publiés dans la presse. Une presse locale pour laquelle il travaillait, qui ne compte plus qu'un seul photographe.

© Spyros Staveris



© Spyros Staveris



© Spyros Staveris

Sources :
http://actuphoto.com/29015-depression-era.html"
http://actuphoto.com/29015-depression-era.html"