San damon est installé à new york,à paris mais aussi à bruxelles où depuis la parution sur internet notamment du film " si j'étais une oeuvre d'art de san damon",on a pu s'apercevoir que ce que comptent ces trois villes en personnalités internationalement reconnues,de passage ou y résidant,ont débarqué ou ont participé aux films documentaires concernant les oeuvres de cet artiste (photographe-plasticien).
le créateur du désormais célèbre "oniroscopisme" a vu passer artistes de toutes disciplines,hommes d'affaires,avocats réputés,
directeur d'ong,architectes,designers,chef d'orchestre,historiens d'art,producteurs de cinéma,directeur de théâtre,journalistes de
renom,économistes,archéologues,chorégraphes,ministre,célébrissimes politologues et sociologues,politiques et diplomates,
comédiens,président et divers membres des académies royales des sciences,des lettres et des beaux-arts,musiciens,psychiatres,
philosophes,ethnologues,physiciens,mathématiciens,psychanalystes,anthropologue-docteur honoris causa,cinéastes,metteur en scène,écrivains,conservateurs de musée,expert en communication et autre directeur d'opéra.
le plus étonnant,ce sont également les cartons en nombre de vues sur internet que font les films de san damon,certes sous-titrés en anglais,mais cela n'explique pas les plus de 500.000 vues en quelques mois de ses huit films pourtant largement étiquetés "intellos".le dernier a dépassé les 42.000 vues en moins d'un mois.
dans ce volet-ci,17 personnalités de divers horizons parlent d'elles ou le plus souvent de leurs disciplines au travers d'une oeuvre de san damon qu'elles ont choisie en fonction de leur sensibilité.
edifiant et conceptuellement captivant.on y retrouve le politologue pascal delwit,qui analyse la politique à l'approche des élections via le prisme d'une oeuvre floue de l'artiste,le chef d'orchestre,jean-paul dessy,qui signe la musique de fin dudit film,et décrit la création artistique,sa mutation et la beauté de la transposition des oeuvres de san damon.manu bonmariage,cinéaste aux 113 films,y parle de sa première expérience avec bruxelles et se dit positivement époustouflé par le vision que damon en a faite.claude javeau y donne un axe particulier à la ville en général et bifurque sur une note misanthrope au travers d'une oeuvre de l'artiste représentant l'intérieur d'un tramway.l'architecte non moins connu,pierre lallemand,a choisi de parler du mouvement,de son idée de la déconstruction et de la surprise qu'il a ressentie en voyant pour la première fois les oeuvres de san damon,capable d'une création profonde et vraie de l'instant tellement singulier à ses yeux qu'il n'en connaît pas d'équivalent.
pierre chomé,avocat pénaliste,aborde le manque de conscience politique de la jeunesse,il a choisi,et ça ne s'invente pas,de magnifiques pavés luminescents du maître.philippe van meerbeek,psychiatre,aborde le terrorisme,l'embrigadement,et ses dérives.l'écrivain et directeur du musée de la littérature,marc quaghebeur,nous livre une vue imaginaire,littéraire et divinement romanesque d'une rencontre sensuelle,il a choisi une oeuvre de san damon que celui-ci désigne comme étant "un chaînon manquant",soit pour faire bref,un point entre le flou et le net.
philippe hensmans,directeur d'amnesty international,se lance dans une critique des blocs politiques:son choix,une oeuvre étonnante et peu banale,où new york et le temps sont les acteurs centraux.le grand diplomate,philippe de schoutheete,évoque les difficultés des négociations politiques,lui qui a participé aux traités de maastricht et d'amsterdam : j'ai été impressionné par la photo de san damon qui montre un sous-bois dans des couleurs assez irréelles,où il y a des bleus et un ciel noir,dans laquelle je retrouve quand même comme un reflet de la vie quotidienne.
l'archéologue nicolas cauwe conte l'improbable,face aux recherches,aux fouilles,et ce à quoi peut tenir une découverte.
le talentueux pianiste couronné de divers prix internationaux,daniel blumenthal,nous parle,lui,directement des oeuvres de damon.le directeur et metteur en scène de l'opéra de liège,stefano mazzonis,évoque la fantaisie,le rêve et ce pourquoi il aime les oeuvres de damon.victor ginsburgh de l'université de yale,pointure s'il en est,de l'économie et de celle de l'art en particulier,évoque dans sa postface du film,un écrit avisé et historique sur les hébreux,les grecs et les pharaons.ou encore le grand spécialiste de l'ucl de la communication et des média,thierry desmedt,analyse l'impact de l'oeuvre de san damon au travers d'une oeuvre sur le hasard mais pas tout à fait le hasard....à écouter.d'autres encore dépeignent des points de vue,leurs points de vue surprenants et inattendus.ce film est réjouissant dans tous les sens du terme mais surtout dans sa conception.
dans un autre opus,le président des philosophes de belgique,jean-noël missa,explique que le maître san damon devrait en quelque sorte breveter son installation artistique comme la première machine autothérapeutique.
jean-louis migeot,président de l'académie des sciences,des lettres et des beaux-arts de belgique et acousticien,fait le lien entre le chromatisme des oeuvres photographique de san damon et le son.
le grand physicien anglais de l'université de cambridge,analyse les oeuvres de san damon sur le thème donné par le maître de l'oniroscopisme,du temps,et déclare ceci : la science n'a jusqu'à présent pas la plus infime idée comment appréhender ne fût-ce que l'éternité,encore moins en mouvement.shakespeare a peut-être vu juste : nous sommes de cette matière,de laquelle sont faits les rêves.mais comment se développent-ils en quelque chose de grande constance ? les images de san damon nous aideront à méditer sur ces mystères.
l'historien et esthéticien de l'art,thierry lenain de l'université libre de bruxelles,ajoute : ce qui est tout à fait remarquable dans cette oeuvre-là,c'est que cette illisibilité photographique résulte dans une grande puissance plastique,c'est-à-dire qu'on est presque là dans une sorte de peinture abstraite,donc quelque chose encore une fois d'organique et de spontané,qui rappelle bien sûr la peinture gestuelle,l'action painting.ici,on peut dire que san damon fait oeuvre de photographe gestuel.
le psychiatre et criminologue antoine masson parle en ces termes : les photos représentant le printemps et l'été de san damon sont de véritables condensations,avec leur rouge magenta,l'ocre qui se met à flamber.une sorte d'incandescence,une sorte de violence intérieure,une sorte de brûlure,incendie qui ne peut faire que penser à cette phrase reprise chez freud : "père,ne vois-tu pas que je brûle".
sergio purini,conservateur du musée d'art et d'histoire du cinquantenaire et professeur de photographie à l'i.n.r.a.c.i,ému,rajoute : et donc,je vois les photos de san damon,ce sont des sensations,et c'est vrai que quand j'ai vu ce travail pour la première fois,et je le vois encore maintenant devant ces images,je me suis dit.waouw...là,je suis vraiment devant un travail que je ne connais pas,une démarche forte,vraiment personnelle.
on pourrait citer le physicien et ingénieur jean-marc sparenberg,le chercheur au quai branly,paris,titulaire de la chaire cnrs, spécialiste de l'étude et culture visuelles,gil bartholeyns,et pour finir avec peut-être l'une des réflexions les plus poétiques,
surtout pour un intellectuel-universitaire en communication de l'université catholique de louvain,thierry desmedt : dans ces images de san damon j'ai trouvé quelque chose qui correspond assez bien à l'idée que je me faisais de nos souvenirs.
etre à ce point encensé par d'éminents intellectuels et reconnu par le grand public au vu des scores d'audience hors norme,n'est-elle pas là,la vraie réussite de l'art ?
sources : films documentaires,san damon s.o.i. 1ère et seconde partie,san damon oniroscopisme,san damon l.o.a.c,si j'étais une oeuvre d'art de san damon,san damon oniroscopisme dans la ville.et divers articles de presse.