© Bénédicte Guillon
Expositions du 11/9/2014 au 11/10/2014 Terminé
Mobile Camera Club 56 rue La Bruye?re 75009 Paris France
Ici, le noir prédomine, invite le spectateur à percer les mystères tapis dans l’ombre, à multiplier les hypothèses et les interprétations. Le noir, dense, porte le visible jusqu’à son seuil, et même parfois jusqu’à sa perte. Il souligne de brèves apparitions de lumière, aveuglante. L’intensité des contrastes, le choc des rayons et des ombres, crée et nourrit une tension dramatique. Comme dans un roman.Mobile Camera Club 56 rue La Bruye?re 75009 Paris France
La réalité est métamorphosée, voire complètement escamotée. La photo prise tend vers l’abstraction, elle n’est pas le réel. Elle témoigne de la disparition. Elle en est la preuve. Restent les empreintes, ces traces que l’imagination, en quête, s’efforce de suivre pour combler ce qui n’est plus, ce qui manque pour comprendre.
Elle spécule et couvre cette absence de trames narratives. Naissent alors des histoires de spectres, des histoires étranges entre chien et loup, des histoires de jour et de nuit, des histoires poétiques et fantastiques.
Reviennent aussi en mémoire des histoires historiques, comme celle de la toute première photo sur plaque d’étain réalisée par Niépce. Le fantasme de la réalité enfin reproduite. Et pourtant, à y regarder de plus près, une image aux découpes et aux aplats géométriques, que le grain atomise par endroits, une image aux ombres aberrantes. Une vision.
Nous avons réuni ici deux séries noires, qui nous racontent chacune à leur manière cette métamorphose poétique du réel. Chaque artiste nous offre un aperçu de ces mondes qui resteraient imperceptibles sans son intervention.
© Stéphane Mahé
Bénédicte Guillon
Sa biographie
2010 : Commence à prendre des photos avec son iPhone, puis avec divers autres appareils photo (Ricoh GXR et Canon 5D Mark II).
Participe à plusieurs expositions collectives notamment en Allemagne (Berlin), en Italie (Paola) et aux états-Unis (New York).
2011 : Participe au Format International Photography Festival de Derby, Angleterre.
Lauréate du concours pickpocket dans le cadre de « Paris en toutes lettres 2011 » avec une série de photos exposée à la mairie du 4e, puis publiée aux éditions pickpocket accompagnée d’un texte de Romain Monnery.
Essai photographique sur Istanbul publié sur le site Invisible Photographer Asia.
2012 : Contribue régulièrement au blog photo de Libération.
2013 : Participe à l’exposition Backyard dans le cadre du Head On Festival à Sydney.
Son travail
« No More Shall We Part » est une série photographique composée de visions personnelles où les espaces du dehors esquissent les contours d’une errance singulière. Il y est question de solitude, de rupture et de réparation.
« La vieillesse, la solitude et moi et aussi un amour fou nous marchons silencieusement tous les quatre côte à côte »
(Nazim Hikmet)
Stéphane Mahé
Sa biographie
Photographe autodidacte depuis une dizaine d’années, il a pour l’essentiel orienté son activité photographique vers la photo panoramique 360°. Membre fondateur de l’agence 360ouest, spécialisée dans la photographie sphérique 360°, il collabore ponctuellement avec différents sites internet d’informations.
En 2010, il découvre l’iphoneographie. Il expose quelques temps après en Bretagne sa première série « Le vent nous portera ». Il participe également à une exposition autour de l’iphoneographie à l’Apple Store Paris. Parallèlement, il anime le site internet « Une plume, un regard » qui publie régulièrement une histoire inspirée d’une photo.
En 2012, il participe à l’exposition virtuelle Light Impressions au B-studio en Floride ainsi qu’à l’exposition Mobile Photo Paris et expose également la série « Un dimanche sur terre » au Chercheur d’Art à Rennes et la série « Déambulation en milieu tempéré » à la faculté des métiers de Rennes.
En novembre 2013, il participe à l’exposition The Four Seconds Exhibition, à la galerie Obscura Gallery à Melbourne (Australie).
Son travail
« Terminus – Saint-Malo » est une série tirée d’un ouvrage publié en mai 2014, dans la collection Villes Mobiles aux Editions de Juillet.
« Terminus – Saint-Malo » a été exposée au café La Bulle à Lorient (56).