© Paz Errazuriz, série "El combate contra el angel", 1987
PhotoEspaña X Festival Internacional de Fotografía y Artes Visuales Madrid Espagne
Le festival Photoespaña 2012 se tiendra du 6 juin au 22 juin avec plus de 70 expositions de plus de 300 artistes et créateurs de 45 pays différents.
Une nouvelle édition pas étrangère à la complexité et l'incertitude financière acuelle, qui fait le pari du maintient de l'exigence de la qualité autour de ces expositions sur le thème "Depuis ici. Contexte et internationalisation".
Le programme s'adresse tant aux professionnels qu'au public large.
Richard Avedon, Richard Billingham, Paz Errázuriz, Lilla Szász, Aquí estamos
Le grand maître de la photographie de mode, Richard Avedon, côtoie dans cette exposition Richard Billingham qui eut une reconnaissance internationale et Paz Errázuriz qui débuta sa carrière dans les années 80 sous la dictature militaire chilienne qui lui servit de toile de fond. La jeune Lilla Szász quant à elle débuta sa carrière en 2000 avec un rapide succès en Europe, aux Etats Unis et en Asie.
De ses différents horizons photographiques, se distinguent différents contextes, à chaque fois impénétrables et des moments uniques. Mystérieux et familiers, les photographies constituent ici d'extraordinaires rencontres entre entre les photographes et les sujets.
© Lilla Szász, Carnaval 2004
Robert Capa, David Seymour "Chim", Gerda Taro, La maleta mexicana
L'exposition La maleta mexicana est le résultat d'une grande recherche du Centre International de la photographie de New-York sur les trois caisses de négatifs de la Guerre Civil espagnole, retrouvées en 1995, après une disparition de plus de 60 ans. La « maleta » contient 165 pellicules et presque 4500 instantannés de Robert Capa, David Seymour et Gerda Taro, considérés comme les premiers photographes de guerre de l'ère moderne. L'exposition inclut 70 photographies, 101 planches contact ainsi que du matériel audiovisuel et documentaire qui permettent de retranscrire les travaux de Capa, Seymour et Taro.
Manuel Vilariño, Mar de afuera
Les œuvres noir et blanc de Munuel Vilarino sont un continuel essai pour fusionner les valeurs de nature et l'aspect de « racines cultuelles ». Elle utilise des notions de limites, le sacré, le sublime ou la solitude dans le devenir de la vie et de la mort, qui reposent sur des métaphores et des symboles dans ses compositions.
Daniele Tamagni, Caballeros de Bacongo
La gent masculine chez Daniele Tamagni se caractérise par une extrême dévotion pour la mode, qui est en contradiction avec le contexte social et économique difficile. Le moindre argent est dépensé dans les vêtements provenant de grandes firmes internationales de haute couture. Leur style rappelle celui des dandys, enfant de ses types de gestes qui les théâtralisent à travers des pauses qui rappellent des revues de mode. Pour eux, le choix de la tenue n'est pas qu'une question de style, c'est une religion.
Exposición colectiva, Ansiedad de la imagen
Matteo Basilé / Winfried Bullinger / Chen Chieh- jen / Wu Daxin / Nir Evron / Wang Guofeng /Ni Haifeng / Miki Kratsman / Lu Nan / Wang Ningde / Eugenia Raskopoulos / Daniel Schwartz / Miao Xiaochun / Lee Yongbaek
La mondialisation a dépassé les frontières nationales, provoquant une restructuration basée sur la recherche économique et les intérêts politiques. Par ce discours on a intensifié les conflits et le fossé entre les riches et les pauvres ou l'opposition entre mondialisation et nationalisme est en continuelle lutte. Dans l'ère de l'information, sa production a généré une énorme pression psychologique sur les citoyens, influencés dans leurs styles de vies ; et les gouvernements ont du se mettre dans des situations délicates pour leurs propre viabilité, en modifiant leurs législations.
© Matteo Basilé, Estahumanidad 1, 2010
Rosa Muñoz, Memorias construidas
Comunidad de Madrid
Rosa Muñoz exécute une photographie mise en scène dans laquelle la logique visuelle se soumet. La transgression du réalisme et le déplacement des objets suscite un langage de fantaisie, en définitive, une photographie est toujours mystérieuse parce qu'elle représente en même temps réalité et rêve.
Exposición colectiva, La tierra más hermosa. Cuba
José Ramón Bas / Juan Manuel Castro Prieto / Toni Catany / Juan Manuel Díaz Burgos / José María Díaz-Maroto / Alberto García-Alix / Cristina García Rodero / Ángel Marcos / José María Mellado / Enrique Meneses / Isabel Muñoz
Le photographe cherche les sources de son inspiration, qu'il peut trouver dans de nouvelles cultures, des paysages et des êtres. Les images de cette exposition amènent les visiteurs dans les recoins de la grande îles de Cuba, pour percevoir la terre, la peau et la saveur d'une culture différnete, fermée et lointaine en même temps. A travers 66 travaux de 11 photographes, l'expostion prétend déshabiller l'âme des artistes et tente de montrer « l'essence » même de Cuba. Ainsi, il est possible de créer une carte de ce que signifie Cuba pour chacun d'entre eux, et l'on découvre une passion collective et indivisible de cette terre.
Andy Warhol, Pruebas de proyección y películas de la Factory
Peu de personnages de l'histoire de l'art récente sont parvenues à dépassé Andy Warhol. La Factory a été le centre du monde et eut un impact global et une répercussion sans pareil. La filmographie de Warhol commence en 1966 avec les péllicules de Kiss, Slepp y Eat et se termine en 1968, année où il subit une tentative de meurtre. Dans cette brève période, il réalisa plus de 100 pelicules et 500 épreuves qui constituent un récit filmique des habitants de la Factory. Avec lesquels, il restait plusieurs photographies de personnes qui ont travaillé là-bas, comme la Velvet Underground, Bob Dylan, Lou Reed, Dennis Hopper, Marisa Berenson, Susan Sontag, Salvador Dalí, Marcel Duchamp, Peter Hujar, Allen Ginsberg, Edie Sedgwick, Mario Montez, Alan Salomon, Gerard Malanga, Billy Name... tous ceux là, qui servirent de modèles à Warhol.
Exposición colectiva, Esquizofrenia tropical
Melba Arellano / Lucia Baragli / Guadalupe Casasnovas / Patricio Crooker - Alfredo Zeballos /José Luis Cuevas / Pedro David / Alejandro Kirchuk / Mayra Martell / Tatewaki Nio / Alejandro Olivares / Jorge Taboada / Inés Tanoira - Franco Verdoia / Tuca Vieira / Nicolás Wormull
L'Institut Cerventes présente une exposition de 17 jeunes photographes latino-américains sélectionnés à partir de leur portfolios. L'exposition reflète la bipolarité qui s'exprime ses derniers temps en Amérique Latine, rendant compte des changements de la société (croissance économique, optimisme et l’ascension sociale des classes moyennes), les auteurs exposent des œuvres inédites dans le paysage d'Amérique latine. Et d'un autre côté les photographes sélectionnés n'abandonnent pas leur regard compromettant sur les nombreux drames qui continuent d'exister, sans solution immédiate.
Ion Grigorescu, Las cortinas de la democracia
Les œuvres de Ion Grigorescu reflètent les thèmes récurrents de la relation entre l'individu et l'autorité politique, questionnant le rôle de l'artiste dans les hiérarchies sociales et prenant compte de cette partie comme une fenêtre de liberté, mais sans capacité de l'altérer. Il explore aussi le sentiment d'idéologie propre à la société contemporaine et utilise son expérience personnelle pour rechercher les limites de la psychanalyse.
Scott Schuman, The Sartorialist
Scott Schuman est le photographe de mode de rue le plus reconnu dans l'actualité et l'une des cent personnes les plus influentes du monde du disign selon le journal le Time. Il photographie les personne dans le monde entier qui le touche par leur style et leur élégance. Schuman en fait un témoignage rapide dans la rue, liant pour un court instant le monde de la mode et la vie quotidienne.
© Scott Schuman
Marinella Senatore, Rosas
La chambre frigorifique du Matadero Madrid sera occupé par un groupe de personnes formés par des travailleurs avec de l'expérience dans l'organisation de clubs de sport, association culturelles ou de luttes syndicales, comme des étudiants, groupes de danse, chanteurs amateurs, étudiants du conservatoire de musique ou de danse. Durant quatre semaine le groupe travaillera de façon conjointe pour la création d'un opéra populaire pour la télévision : de l'écriture d'un livret, au maquillage à l'enregistrement d'un son, à la mise en scène et au chant... Le public pourra assister et participer à la construction du projet.
Exposición colectiva, Nuestro trabajo nunca se acaba
Matadero Madrid
Mounira Al Solh, Joana Bastos, Guy Ben Ner, C.A.S.I.T.A, Tehching Hsieh, David Levine, Ahmet Ögüt, Levi Orta, Mladen Stilinovi, Pilvi Takala y Werker (Marc Roig Blesa y Rogier Delfos)
Le point de départ de l'expostion est une série de photographies de Mladen Stilinovic, Artistas en el trabajo (1974), que analyse la complexe relation entre l'art, le travail et la vie. Cette œuvre appelle une réflexion sur le rôle de l'autodocumentation quand elle traite de former des pratiques artistique immatérielles ou n'importe quel forme de travaill quantifianble. L'augmentation de la précarité dans la société d'information, avec sa croissance et sa dépendance d'un travail flexible, créatif et immatériel, transforme le thème donné par Stilinovic..
Carlos Garaicoa, La fotografía como intervención
Les œuvres de Carlos Garaicoa parlent d'histoire, des relations sociales et des mythes urbains. La photographie comme intervention est la première exposition dédiée à ce genre d'oeuvre photographique. L'exposition recouvre les productions sur ce thème datant d'une vingtaine d'années.
© Carlos Garaicoa, Valla resistir, 1991
Sharon Hayes, Habla
Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía Madrid
Dans son travail Sharon Hayes a étudié l'histoire, la politique et le langage à travers l'analyse du discours des groupes protestataires du 20ème siècle. Ses oeuvres explorent la manière dont s'articule la question du genre dans ces protestation politiques, révélant des résonances inespérées entre différentes périodes du temps.
Santiago Sierra, Julius von Bismarck, NO proyectado sobre el Papa
Santiago Sierra et Julius von Bismarck, ont photographié les actions anti-visite du Pape durant les Journées Mondiales de la jeunesse à Madrid. Ils projetèrent un grand NON lors des apparitions du Pape. Cette projection d'effectuait avec l'aide technique d'un « Fulgurator », ils réalisaient l'image avec un appareil photo3 5mm, avec un flash synchronisé. Le capteur lumineux du « fulgurator » permettait de lancer dans le même instant la projection du message NON, qui resterait inévitablement sur le reste du dispositif.
Exposición colectiva, air_port_photo
Rubén Acosta / Juan Adrio / Almalé/Bondía / Helena Almeida / Chema Alvargonzález / Paula Anta / José Manuel Ballester / Raúl Belinchón / Francisco Javier Berguizas / Massimo Boldrin / Daniel Canogar / Victoria Diehl / Carmela García / Arantzazu García Calderón / Chus García Fraile / Alberto García-Alix / Pablo Genovés / Dionisio González / Maider López / Ricardo López Bueno / Rogelio López Cuenca / Chema Madoz / Marta Soul / Jorge Mendué / Rosell Meseguer / José Ramón Moreno / Paloma Navares / Paco Polán / Álvaro Sánchez-Montañés / Juan de Sande / Santiago Sierra / Daniel Torrelló / Damián Ucieda / Raúl Urbina / Tim White-Sobieski
Les oeuvres réunies pour l'exposition répondent à différentes inquiétudes artistiques : la préservation de la nature et de la culture, les discours artistiques de dénonciation sociale ou la réflexion sur des espaces déshumanisés...
© Alberto García-Alix, Le bras de Ana, 1/3, 1992
Exposición colectiva, Espacio compartido
Hans Aarsman, Olivo Barbieri, Wout Berger, Edward Burtynsky, Gregory Crewdson, Philip-Lorca diCorcia, Ken Fandell, Günther Förg, Ben Gest, Andreas Gursky, Jitka Hanzlova, Bertien van Manen, Shirin Neshat, Walter Niedermayr, Gabriel Orozco, Thomas Ruff, Tokihiro Sato, Raghubir Singh, Beat Streuli, Thomas Struth, Sze Tsung Leong and Massimo Vitali
Chacun des artistes représentent une période de transition depuis une perspective unique. Comme Thomas Ruff ou Günter Förg, certains d'entre eux retracent les constructions propre à une époque, les idéaux de la modernité sont reflétées. Mais que révèlent de nos jours l'échec de ces rêves utopiques ? Les autres, comme Hans Aarsman, Wout Berger et Olivier Barbieri, documentent de vastes paysages en les photographiant depuis une grande distance, comme si on observait depuis un avion survolant un nouveau monde. Son point de vue témoigne du niveau de déconnexion que l'individu sent malgré le fait qu'il soit plus branché que jamais.
© Olivo Barbieri, Lhasa, Tibet, 2000
Exposición colectiva, Asia Serendipity
Yuki Aoyama / Kana Honda / Miwako Iga / Yasushi Kohno / Kohei Koyama / Chiho Miyamoto / Kazem Mohammed / Pushpamala N / Sohei Nishino / Hiroshi Nomura / Hideyuki Ohba / Sherman Ong / Gina Osterloh / Koji Sekimoto / Lu Yao
L'un des phénomènes clefs dans la transformation du monde contemporain est la dissolution des limites entre les catégories et les genres. La frontière entre une production artistique et photographique est de moins en moins claire. Le faux et le réel, le réel et l'imaginaire, se transforment en l'un et l'autre. Beaucoup de jeunes talents asiatiques expérimentent cela dans de nouvelles dirrections. Leur liberté d'esprit fait qu'ils développent des histoires magnifiques et de nouveaux points de vue et présentent de nouvelles possibilités pour ce milieu.
© Yuki Aoyama, Encubierto, 2008
Exposición colectiva, De la Factory al mundo. Fotografía y la comunidad de Warhol
Richard Avedon / Cecil Beaton / Brigid Berlin / Nat Finkelstein / Billy Name / Christopher Makos / Jonas Mekas / Stephen Shore / Andy Warhol
L'exposition examine le rôle décisif de la photographie dans la documentation et dans la réalisation de la culture extravagante bohémienne de la Factory. Elle est composée par le travail photographique d'auteurs liés à l'étude des professionnels et amateurs, voyeurs et passagers,qui reflètent une ample variété de techniques et de genres. Plus de cent photographies exposées ont eut un rôle dans la réalisation de Warhol.
Chema Madoz à Alcobendas
La relation de Chema Madoz à la ville d'Alcobendas compile deux décennies. Certaines de ses photographies les plus importantes sont intégrées à la Collection Alcobendas. Cette exposition retrace son parcours et sa carrière.
Lara Almarcegui, Madrid subterráneo
Lara Almarcegui a initié en 1995 une série de travaux sur les constructions en périphéries, des lieux de transition entre l'urbain et l'ordre naturel qui le précéde. À partir d'une recherche de champ, elle a développé des outils pour comprendre les formes d'habiter.
Vignette : © Paz Errazuriz, série "El combate contra el angel", 1987