Le 8 mai 2011 à Amsterdam, au moment d'accepter son prix World Press Photo 2010 pour le portrait d'une jeune Afghane défigurée par les Talibans, la photographe sud-africaine Jodi Bieber a ému l'assistance en appelant à la libération d'Anton Hammerl, son compatriote et photographe retenu en Libye depuis le 5 avril 2011.
«Anton Hammerl est marié, a deux enfants - il vient d'avoir un bébé. Il a disparu en Libye depuis 35 jours et j'implore la communauté internationale d'agir pour sa libération.» En pleurs, elle s'est adressée aux journalistes : « J'aimerai vraiment que vous écriviez à propos de cette affaire, parce qu'écrire le maintiendra en vie». Pour entendre son intervention : http://audioboo.fm/boos/351102-jodi-bieber-appeals-for-anton-hammerl
Le photographe sud-africain vit et travaille habituellement au Royaume-Uni. Il est retenu par les forces du colonel Kadhafi avec d'autres journalistes occidentaux, depuis le 5 avril. Mi-avril, le régime de Kadhafi a reconnu détenir le photographes et ses confrères, et promis leur libération, toujours attendue aujourd'hui. En attendant, les amis de Hammerl ont créé une page Facebook pour diffuser l'information et tenter d'accélérer le processus de sa libération : https://www.facebook.com/pages/Free-photographer-Anton-Hammerl/180764838637385?sk=wall
La lauréate du World Press Photo 2010, Jodi Bieber, recevant son prix, le 8 mai 2011 à Amsterdam.
Actuphoto, le 10 mai 2011.