Galerie Claire Corcia 323, rue Saint Martin 75003 Paris France
Quatre photographes se rencontrent pour parler du sentiment d’évasion dans l’image, de la perte de soi, du rêve éveillé.
Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. Vivre je voudrais… Francesco GATTONI
“Vivre je voudrais endormi dans la douce rumeur de la vie”. La série présentée par Francesco GATTONI est un hommage au poète italien Sandro Penna. « Incantato », intraduisible en français, désigne un état particulier : parfois en regardant fixement une scène captivante, notre esprit divague ; il est ailleurs. L’artiste s’imprègne des ces moments rares où les bruits de la vie s’estompent et les images deviennent une sorte de rêve éveillé.
Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. Pause… Mathilde MACCARIO
Mathilde Maccario s’empare des images les plus ordinaires quotidiennement déversées par la télévision. Elle les transcende et en révèle une beauté invisible et inattendue, recréant pour le spectateur un objet de contemplation et de mystère. Car quelque chose est arrivé ou est sur le point d’arriver. L’orage n’apparaîtra jamais, pourtant il est tapi sous la surface. « Pause » n’a ni début ni fin. Les images sont en flottement dans un état d’imprécision, d’interrogation et de mystère, attendant que l’on remplisse les manques et les vides. La satisfaction finale nous est néanmoins ôtée, les images réussissant à attirer notre attention de manière quasi hypnotique (Sara Arvidsson, critique d'art).
Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. Mémoire de papier… Louise NARBO
Louise NARBO aime garder les choses surtout par défaut de mémoire.
Les objets lui rappellent les moments passés avec eux, ils balisent le temps. Travailler sur ces vieilles photographies, c’est pour elle une façon de s’en approcher et de les posséder. C’est le moment où les images arrivent à se détacher du poids des souvenirs pour commencer un voyage dans la lumière et dans l’apesanteur. Entre l’envol et la fuite.
Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. Jardin de ville… Carolle BENITAH
Carolle BENITAH vit en rez-de-jardin, au cœur de la ville. Pendant un an, elle a photographié cette parcelle de terre au rythme des saisons, enregistrant les mouvements de vie de ses divers occupants. Une tranquillité absolue se dégage de ces images qui fixent la lenteur, l’immobilité, le temps suspendu. Elle photographie son jardin à l’image de sa vie, montrant les petits drames et les joies qui se nouent au fil des jours. L’observation de ce microcosme est un prétexte pour aborder ses préoccupations, pour parler du temps qui passe et de la mort. Cette série de photos est une métaphore du cycle de la vie, interrogeant la naissance, l’épanouissement, la maturité et le déclin.