Circulation(s), un festival européen dédié à la jeune photographieFort du succès de la seconde édition en 2012 qui a accueilli près de 25 000 visiteurs et connu un grand succès, Circulation(s) #3 festival de la jeune photographie européenne, se déroulera du 22 février au 31 mars 2013 durant un mois dans deux lieux prestigieux, la galerie Côté Seine et le Trianon du parc de Bagatelle à Paris.
Seul festival dédié à la jeune photographie européenne, le festival Circulation(s) propose pour la troisième année un regard croisé sur l’Europe à travers la photographie. Il a pour vocation de faire émerger les talents de la jeune photographie européenne et de fédérer un réseau d’acteurs européens partageant la même ambition que celle de Fetart : aider les je...
Le deuxième volet de notre exposition « Notre beauté fixe » présente des oeuvres inédites de neufs photographes de la galerie.
Ce sont les fluctuations diverses d'une pensée de l'image qui appartient à chacun d'entre eux et qu'ils conjuguent chacun à leur manière, en fonction de leur être au monde, leur sensibilité et exigences visuelles et intellectuelles.Et qui, à neuf reprises, témoignent de la position de la galerie dans le monde photographique d'aujourd'hui.
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Mort à crédit et en stéréo est une exposition imaginée comme un film qui pourrait avoir comme teaser cette déclaration d’Edward Steichen : « L’exposition est un film dans lequel c’est vous qui bougez et où se sont les images qui restent immobiles », ce principe reposant bien entendu sur la conviction que le rapport de l’image au récit est davantage subordonné aux possibles imaginaires du spectateur plutôt qu’à une stricte qualité -performative- de la photographie. Lasse de se super- poser au récit, la narration implose aussitôt que la photographie disjoint le temps de celui-ci et confond le point de vue de l’image avec le point de vue du spectateur. Le devenir de l’arborescence narrative se projette alors au cours de la déambulation da...
PHILIPPE PÉTREMANT
FRANCE
Carte blanche de François Cheval
LES SEPT MERCENAIRES
“Il se joue de l’ordinaire et du banal pour en faire émerger la nature, non pas la nature morte, ce qui serait se résoudre à l’existence et à la présence de ces objets. Bien au-delà d’une simple représentation il démonte, par de subtiles mises en scène, la nature du réel. Grâce à la couleur, aux motifs souvent issus de la culture populaire, à la rigueur du cadrage et par de savants assemblages, il saisit une expérience qui nous projette sur l’écran sensible du visible, là où l’éphémère du sujet interroge les formes du regard. C’est certainement par cela que Philippe Pétremant détourne la nature morte : ces photographies échappent...
Philippe Pétremant s’intéresse aux objets du quotidien, dont la banalité ne peut toutefois annihiler le caractère décoratif. dans ses séries Les sept mercenaires et Les contrées nulles, les images déjà faites comme billets de banque, motifs ornementaux, supports publicitaires et autres imageries quotidiennes, offrent la matière première à des photographies qui interrogent notre perception et les différentes propriétés du décoratif. Le photographe assemble des objets, et à travers sa prise de vue, démontre la fragilité du regard. L’objet ordinaire et usuel se transforme alors sous nos yeux.
© Espace Malraux
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Les sept mercenaires, 2010.
Cet ensemble est composé de sept portraits (100 x 80 cm) comme les sept jours de la semaine, les sept muses, les sept péchés capitaux ou les sept merveilles du monde, bien que les sept mercenaires soient encore la comparaison qui leur sied le mieux. Il s’agit de billets de banque photographiés en plan rapproché, assemblés pli selon pli, où les procédés graphiques dissuadant les contrefaçons s’effacent pour faire place à de délicats entrelacs, de subtiles superpositions de trames se déployant en faste ornemental d’inspiration baroque et où les figures du pouvoir s’entremêlent incestueusement, s’abâtardissent les unes les autres, se ridiculisent et s’...
our la troisième fois, Boffi, éditeur italien de cuisines et de salles de bains contemporaines, conçoit un événement en écho à la Biennale de Lyon. Fondamentalement lié à la démarche artistique d’importants designers tels que Piero Lissoni, Norbert Wangen, ou encore Marcel Wanders, Boffi s’inscrit naturellement dans la célébration de toutes les formes artistiques promues par l’événement.
Pour répondre à la thématique « Le spectacle du quotidien » retenue pour l’édition 2009, BOFFI Lyon donne une nouvelle carte blanche à la Galerie Le Réverbère. Celle-ci organise, dans le cadre épuré du showroom conçu com...
Philippe Pétremant
Il se joue de l'ordinaire et du banal pour en faire émerger la nature, non pas la nature morte, ce qui serait se résoudre à l'existence et à la présence de ces objets. Bien au-delà d'une simple représentation il démonte, par
de subtiles mises en scène, la nature du réel. Grâce à la couleur, aux motifs souvent issus de la culture populaire, à la rigueur du cadrage et par de savants assemblages, il saisit une expérience qui nous projette sur l'écran sensible du visible, là où l'éphémère du sujet interroge les formes du regard. C'est certainement par cela que Philippe Pétremant détourne la nature morte : ces photographies
échappent à leurs sujets, se refusent. Leurs états purs, essentiels, se substituent à leur objet pour offrir aux spectateurs les formes des latences, des va...