Il s'est immergé dans un carnaval ultra secret du nord de l'Italie. Mattia Vacca vit son métier de photographe avec une passion dévorante. Celle qui le mène à se plonger au coeur de manifestations fascistes aussi bien qu'aux côtés de carnavaliers éméchés. Celle-là même qui l'a poussé à fonder sa propre maison d'édition "Delicious Editions" pour imprimer ses ouvrages A Winter' s Tale et Pig. Comme nous adorons les gens doués et passionnés, nous avons voulu en savoir plus sur cet Italien touche-à-tout.
« A partir de ce soir nous n'avons plus de visage, d'emploi, de langue, nous avons seulement une robe, une bouteille de vin et un masque en bois&n...
Congratulazioni ! Les félicitations s'imposent puisque Valerio Bispuri et Mattia Vacca ont été récompensés à l'occasion des International Photography Awards. On est d'autant plus heureux qu'Actuphoto avait soutenu la publication de leurs ouvrages respectifs via KissKissBankBank.
Le livre Encerrados de Valerio Bispuri est arrivé à la seconde place dans la catégorie "Professional: Book, Documentary". Il y montre la vie derrière les barreaux, dans les prisons d'Amérique du sud.
Encerrados © Valerio Bispuri
A Winter's Tale de Mattia Vacca a gagné dans la même catégorie une "Honorable Mention" pour son travail sur un carnaval ultra secret du nord de ...
A winter's tale est le conte imaginé par le photographe italien Mattia Vacca. Exception faite, dans son récit photographique, le conte rejoint la réalité, puisque les faits sont réels, bien réels. « Dans une vallée verte, parmi forêts conifères et pâturages alpins, le village de Schignano s'enfonce dans les montagnes face au Lac Como. L'une des plus anciennes traditions de Schignano est certainement le Carnaval. La parade, pleine d'allégories et de symboles, dépeint l'adieu des hommes, qui ont quitté le village à nouveau vers leur destin itinérant. Le Carnaval fait couler ses racines dans le passé, quand les hommes doivent quitter leurs maisons et familles pour neuf mois dans l'an...
Dans les rues d'un village italien, non loin du lac de Côme, un homme inquiétant avance. Il porte un costume rembourré, une chemise multicolore revêtue d'un tissu cousu à la main et un pantalon fait d'un sac de paille. Mais le plus étrange, c'est son visage, recouvert par un masque de bois. L'air terriblement triste et grave, le regard est d'une noirceur affolante. Que l'on se rassure, l'homme n'est pas un serial killer, juste un participant du carnaval de Schignano.
© Mattia Vacca
Depuis des siècles, les habitants de Schignano célèbrent, en hiver, ce carnaval populaire qui, grâce à son organisation très secrète, a gardé tout de son archaïsme. Chaque année, ...