Martin d'Orgeval Né à Paris, en 1973.
En même temps qu'une formation poussée en histoire de l'art, il édite le
travail du photographe François-Marie Banier, organise plusieurs de ses
expositions et publie un certain nombre de ses livres, dont Perdre la
tête (Villa Medicis, 2005, éd. Steidl, Prix allemand du meilleur livre de
photographie, 2006) et Le Chanteur muet des rues avec l'écrivain italien
Erri De Luca (Gallimard, 2006). REQUISITOIRE est sa deuxième exposition.
Expositions personnelles
2006 Pâques, Scuderie di Palazzo Ruspoli, Rome, Italie
Pâques, Museo Archeologico Nazionale di Napoli, Naples, Italie
Pâques, Galerie Ghislaine Hussenot, Paris
Expositions collectives
2007 Ce qui bouge ne se voit pas, Transphotographiques, Tri Postal, Lille
Nuit Blanche, Paris
2006-2007 Forms + Fields, Aspects of Black from the Biedermann collection,
Städtische Galerie Villingen - Schwenningen
Livres
2006 Pâques, éd. Steidl, Göttingen, 2006
Chronique Un milliard d'euros de dons de Liliane Bettencourt au photographe François-Marie Banier : parce qu'il le vaut bien ?
L'affaire a beau être annexe à l'actualité de la photographie, elle concerne un de ses représentants français les plus tapageurs : François Marie Banier.
Le photographe-romancier-acteur, auteur notamment d'ouvrages de photographies publiés chez Steidl et de romans chez Gallimard, est connu pour avoir photographié de nombreuses personnalités (Nathalie Sarraute, Samuel Beckett, Madeleine Castaing, Vladimir Horowitz, Johnny Depp..) dont il a parfois partagé la vie, mais aussi des anonymes dans ses ouvrages plus "personnels", plusieurs fois récompensés. Il a déjà été exposé au Centre Pompidou (1991) et à la Maison Européenne de la Photographie (2003) entre autres, et continue de ...Interview Entretien avec Martin d'Orgeval C'est à l'issue de l'exposition "Réquisitoire - Le Plancher de Jean" à la Maison de la Photographie de Lille que nous avons rencontré Martin d'Orgeval. Son travail saisissant sur cette oeuvre d'art brut aujourd'hui présentée à l'hôpital Sainte-Anne questionne, saisit le spectateur. Loin de la sacraliser, d'en faire de l'anecdotique, c'est dans le respect de cette oeuvre instinctive et de celui qui l'a réalisée que Martin d'Orgeval a souhaité créer les siennes. Avec lui, nous revenons sur la manière dont il a abordé ce reportage hors norme.
Entretien réalisé par Thierry Laugée / Actuphoto.com laugee@actuphoto.com
http://www.martindorgeval.com...Exposition Exposition : «Revoir» de Martin d'Orgeval à la MEP Communiqué de presse de la MEP
« Comment agit une photographie quand elle cache plus qu’elle ne montre ? Comment dialogue-t-elle avec vos sensations, votre perception, votre attitude ? Quelles strates, quels niveaux atteint-elle dans cet échange ? Je cherche à développer un rayon de chaleur autour de mes photographies. Revoir parle de l’importance de notre désir de toucher, de notre désir de croire. »
Depuis dix ans Martin d’Orgeval construit une oeuvre rigoureuse en réfléchissant à l’opacité comme medium. Dans ses photographies, tout est visible sauf l’essentiel qui reste caché. En observant intensément la réalité – une fenêtre, un pan de mur, un pare-brise ou une...Exposition Martin d'Orgeval - Establishment forever « Dix-huit photographies, métaphores de l’establishment et de la ruine de l’âme qui, inéluctablement, accompagne sa quête de pouvoir.
Dans un bâtiment d’il y a cent ans, ou plutôt son squelette, a été arraché tout ce qui rend un lieu vivable : murs, escaliers, eau courante, radiateurs, par endroits le sol, le plafond. Ne restent que traces, fenêtres calfeutrées, bouchées, planchers rapiécés, fils électriques pendants.
Mon regard s’accroche à des scories qui racontent l’hypocrisie, l’étouffement, la déchéance de certaines prétendues grandeurs : une carafe en plastique pleine de clous, « bonheur » calligraphié à l’o...Exposition Martin d'Orgeval - Réquisitoire, Le plancher de Jean Martin d'Orgeval est né en 1973 à Paris, où il vit et travaille. En même temps qu'une formation poussée en histoire de l'art, il édite le travail du photographe François-Marie Banier, en organisant plusieurs de ses expositions et en publiant un certain nombre de ses livres, dont Perdre la tête (Villa Medicis, 2005, Steidl, Prix du meilleur livre de photographie allemand 2006) et Le Chanteur muet des rues avec l'écrivain italien Erri De Luca (Gallimard, 2006). Réquisitoire est sa seconde exposition.
« OEuvre unique, manifestation d’Art Brut ou art des fous, le plancher de Jean, exposé de manière permanente à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, est un cri qui ne peut laisser aucun de nous indifférent. ...Exposition Martin d'Orgeval - REQUISITOIRE - Le plancher de Jean Dans la tradition documentaire, Martin d'Orgeval a réalisé une série de photographies en noir et blanc des quatre morceaux du Plancher de Jean. Cette série témoigne d'une part d'une oeuvre d'Art brut autonome et remarquable comme création en soi, et d'autre part de la gravité que peuvent atteindre certains troubles psychologiques quand ils ne sont ni reconnus, ni pris en charge, comme c'était le cas à l'époque.
Dans un souci de vérité et d'objectivité, Martin d'Orgeval a photographié le Plancher comme il a été percé, gravé, incisé : dans sa position horizontale d'origine. Il a posé son appareil à la place où Jean se trouvait quand il a exécuté son oeuvre : tout près des mots, comme accroupi ou à genoux, ou bien à une distance d'une personne debout, qui permet une vue plus large mais jamais com...Modifier l'image