SHAN SHUI - de poussière, de béton et d’eau
Les régions du centre de la Chine, où se développe une industrialisation en expansion, sont au cœur des enjeux gouvernementaux. Irriguées par le seul Fleuve Jaune et dans des zones escarpées, elles concentrent les défis actuels. C’est ici qu’ont eu lieu les principales pollutions du fleuve, pourtant connu dans l’antiquité sous le nom de Rivière Mère. C’est également ici que le gouvernement a entrepris l’aplanissement de nombreuses montagnes pour faciliter le développement urbain et économique.
Depuis l’antiquité, la peinture “Shan Shui” perpétue dans la culture chinoise l’hommage aux cours d’eau et aux montagnes, tout en figurant leur opposition entre l’impassibilité et le mouvement qui épouse le relief. Bien loin de son statut s...
LES MÉTAMORPHOSES DE PROTÉE
Photographies d'Emilie Arfeuil
Exposition présentée jusqu’au 21 avril 2018
À l’instar de la chrysalide qui se transforme en papillon, les Protée d’aujourd’hui jouissent pleinement de leur liberté pour se chercher, se découvrir, se métamorphoser. Le genre, l’origine, l’orientation sexuelle, et toutes les appartenances codifiées par lesquelles notre société est conditionnée, ne sont plus ce par quoi ils se définissent. D’une saison à l’autre, ils deviennent autres. Ou plutôt, eux-mêmes ? Une identité au temps T, loin des carcans, dépassant les limites. Insaisissable Soi !
Le 247 - galerie de photographies
mercredi, vendredi et samedi, de 14h à 19h
247 rue Marcadet, 75018 Paris
Accès : Métro Guy Moquet (ligne 13)
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Exposition du 30 mars au 13 mai 2017
Depuis le tsunami et la catastrophe nucléaire de mars 2011, Carlos Ayesta et Guillaume Bression se sont rendus à de nombreuses reprises dans la région de Fukushima et tout particulièrement dans le no man’s land qui entoure le site accidenté.
De leurs différents séjours sur place résultent six séries photographiques à l’esthétique forte qui mêlent la mise en scène et l’approche documentaire. Des photos décalées, qui permettent de penser les différentes conséquences d’un accident nucléaire de cette ampleur.
“En mars 2011, nous avons découvert, hallucinés, le no man’s land autour de la centrale nucléaire. Dans le centre-ville d’Odaka à une quinzaine de kilomètres de la centrale, le temps s’était subitement interrompu. Un canapé avait ét...
« Pendant trois ans, j’ai pris ces photos en Italie, en France, en Turquie, en Thaïlande, et au Kosovo. J’ai photographié des lieux qui m’étaient inconnus, des êtres qui m’étaient étrangers. Le flash de l’appareil photo agissait alors comme un révélateur, découvrant à mon propre regard la véritable nature de ce que je photographiais. Nature profonde qui m’avait jusqu’alors échappée. Ces images sont des reliques de l’invisible. Chacune d’elle est une carte du Tarot, l’unique représentation d’une perception collective. » Francesco Merlini
Une exposition présentée dans le cadre des Lieux Associés au Festival Circulation(s) 2017
Le « Farang », en Thaïlande, c’est l’Occidental, le blanc, l’étranger.
Mais qui est réellement l’étranger dans ce travail de Francesco...
« Vies possibles et imaginaires » propose la relecture d’une archive photographique familiale sous l’angle de ses possibilités narratives et poétiques.
les deux artistes se basent sur l’histoire de quatre sœurs palestino-libanaises qui ont traversé l’histoire du xxe siècle, exilées aux quatre coins du monde. entre documentaire et fiction, cette série n’expose pas l’histoire de ces femmes, mais écrit au présent, de la façon la plus vivante possible, ce que serait leur mythe.
Grand prix international de photographie de vevey en 2011 prix découverte des rencontres d’arles en 2013
vies possibles et imaginaires est publié aux Éditions photosynthèses, arles, 2012.
avec le soutien de w...