Hervé Guibert aurait eu 50 ans le 14 décembre 2005. Critique au «Monde» et co-scénariste avec Patrice Chéreau
de «L'homme blessé» en 1983, photographe, vidéaste, Hervé Guibert est l'auteur de nombreux romans publiés
notamment aux éditions de Minuit et Gallimard. «A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie» le révèle en 1990 au grand
public. Il sera suivi l'année suivante par un autre livre consacré à l'évolution de sa maladie, «Le protocole
compassionnel». «L'homme au chapeau rouge» et «Cytomégalovirus» paraissent quelques semaines après sa
mort, le 27 décembre 1991.
Suivent d'autres publications posthumes appartenant à son testament littéraire, dont «La piqûre d'amour» en
1994, «La photo inéluctablement» en 2000, recueil d'articles sur la photographie paru dans «Le Monde», et enfin
son journal «Le mausolée des amants, 1976-1991» en 2001.
Par ses livres, ses photographies, son film, Hervé Guibert a sans cesse été à la croisée des chemins de l'image et
de la littérature, du public et du privé, de la pudeur et de l'impudeur. C'est cet itinéraire-là que vont emprunter
ces rencontres, ces projections, tout comme la lecture de Patrice Chéreau et Philippe Calvario à l'Opéra-Comique,
si singulière dans le choix des textes lus qui révèlent un écrivain tour à tour grave, féroce, parfois cruel mais aussi
capable de beaucoup d'humour et de charme.
Hervé Guibert
.AUX ÉDITIONS DE MINUIT.
L'image fantôme, 1981 / Les aventures singulières, 1982 / Les Chiens, 1982 / Voyage avec deux enfants, 1982 / Les lubies d'Arthur,
1983 / L'homme blessé (avec Patrice Chéreau), 1983 / Le seul visage, 1984 / Les gangsters, 1988 / Fou de Vincent, 1989.
.AUX ÉDITIONS GALLIMARD.
Des aveugles, 1985 / Mes parents, 1986 / Vous m'avez fait former des fantômes, 1987 / Mauve le vierge, 1988 / L'incognito, 1988
/ A l'ami que ne m'a pas sauvé la vie, 1990 / Le protocole compassionnel, 1991 / L'homme au chapeau rouge, 1992 / Le paradis,
1993 / Vole mon dragon, théâtre (Le Manteau d'Arlequin - Théâtre français et du monde entier) / La piqûre d'amour et autres
textes, suivi de La chair fraîche, 1991 / Photographies, précédé de Sur une manipulation courante (mémoire d'un dysmorphophobe),
1993 / La photo inéluctablement, 1999 / Le mausolée des amants, Journal 1976-1991, 2001 / Suzanne et Louise, roman-photo
(réédition), 2005.
.CHEZ D'AUTRES ÉDITEURS.
Mon valet et moi, 1991 (éditions du Seuil), Cytomégalovirus, 1992 (éditions du Seuil), Vice, 1991 (Jacques Bertoin), La mort propagande,
1977 (Régine Deforges), Lettres d'Egypte, photographies de Hans-Georg Berger (Actes Sud), L'image de soi, ou l'injonction de son
beau moment ?, photographies de Hans-Georg Berger (William Blake and Co), Suzanne et Louise, 1980 (éditions Libres-Hallier).
Brigitte Ollier a recueilli les témoignages de ceux qui ont plus ou moins connu Hervé Guibert (1955-1991). De ses débuts au journal Le Monde grâce à Yvonne Baby à la réalisation de La Pudeur ou l’Impudeur, son film testament, tous évoquent avec émotion ce jeune homme secret, aussi à l’aise dans la critique photo que derrière l’objectif de son Rollei 35. Éclats d’une vie romanesque, Hervé éclaire l’écrivain-photographe, dont l’œuvre est, pour Christine Guibert, « comme un espace clos, totalement construit et fini. »
"J'ai toujours aimé la compagnie des morts, mais Hervé Guibert fut un fantôme si rebelle que je crus l'avoir imp...
Christie’s a l’honneur d’annoncer la vente, le 14 novembre 2013, de photographies provenant de la collection personnelle d’Agathe Gaillard. Cet ensemble de 169 tirages est le fruit de rencontres et de coups de cœur de celle qui ouvrit la première galerie d’art parisienne consacrée à la photographie, rue du Pont Louis Philippe. De son ouverture à l’été 1975, jusqu’à sa fermeture en 2013, la galerie Agathe Gaillard aura organisé 250 expositions, consacrées à des créateurs aussi essentiels qu’André Kertesz ou Manuel Alvarez Bravo, accueilli des monstres sacrés comme Henri Cartier-Bresson et aidé à l’éclosion de jeunes talents comme Hervé Guibert ou Bernard Faucon. Elle a également accompagné l’incroyable éclosion de ...
L’intime et La Méditerranée, l’intime au cœur de l’humain et de ses représentations, La Méditerranée, fantasmée, rêvée, abimée, carrefour de civilisations, espace migratoire, où se côtoient chaque jour la beauté et la tragédie. C’est avec plaisir que la galerie du jour présente des œuvres photographiques autour de ces deux thèmes chers à agnès b.
...
L’intime ? La méditerranée ? Comment faire se rejoindre les deux sujets ... ? Tara !! Notre bateau scientifique qui cette année a commencé un voyage à travers elle, à travers mais pas à tort ! Elle explore, cette goélette, les eaux de plus en plus polluées de Mare Nostrum. A bord, les marins et leur capitaine, les scientifiques et la présence continue de deux artistes (écrivains, photographes, peintres, vidéastes ...) comme nous le faisons depuis longtemps, près de dix ans (liste à consulter sur internet oceans.taraexpeditions.org).
De jeunes artistes se succéderont à bord jusqu’en novembre 2014 à Tanger, porte de l’atlantique ouverte par le détroit de Gibraltar, les Colonnes ...
En retournant son objectif sur sa personne, le photographe bouleverse les codes : il peut dès lors voir son appareil comme un pistolet, et la prise de vue comme un défi.
A travers une quarantaine de tirages modernes et contemporains, l’exposition explore la photogénie intense de cet instant de vérité. Berenice Abbott, Paul Keetman, Val Telberg privilégient une approche expérimentale du médium photographique. Lucien Hervé, Arnold Newman, Vivian Maier s’approprient le miroir déjà si présent dans l’autoportrait pictural. À partir de son patronyme familial, Ezra Nahmad compose une autobiographie. Choï, Arno Minkkinen, Wols étudient les possibilités expressives de leurs corps et de leurs visages. Pour Rodolf Hervé, atteint d’une maladie, l’autoportrait est cat...
Callicoon Fine Arts is pleased to present an exhibition of photographs by French writer and photographer Hervé Guibert (1955-1991). In collaboration with Nightboat Books, the gallery will also host a reading to mark the first English translation, by Nathanaël, of Guibert’s posthumously published journals, The Mausoleum of Lovers. Following a 2011 retrospective at the Maison Européenne de la Photographie in Paris, Callicoon Fine Arts will feature approximately 50 photographs, the largest exposition of the artist’s oeuvre in the United States.
Trying his small Rollei camera for the first time at age 18, a gift from his father that he would continue to use throughout his life, Guibert attempted to shoot a portrait of his mother when he considered her to be at the peak of her beauty. The...
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Première rétrospective en France de l’oeuvre photographique d’Hervé Guibert, cette exposition regroupe quelques 200 tirages (provenant en grande partie des collections de la MEP) et présente son film, La Pudeur et L’Impudeur.
A sa mort, le 27 décembre 1991, Hervé Guibert était salué comme le jeune écrivain libre et flamboyant que son livre A l’ami qui ne m’a pas sauvé la vie venait de rendre célèbre. On indiquait aussi qu’Hervé Guibert laissait une œuvre de photographe reconnue et publiée. Ecrivain, photographe, il était les deux, totalement, auteur à double titre.
Sa passion pour l’image, Hervé Guibert l&rsqu...
This exhibition of portraits features works taken from three Parisian collections. Photographs from the Maison de Victor Hugo collection evoke the early years of photography and the history of portraiture between 1850 and 1885, while journalistic reportage and studio portraits from the first half of the 20th century are represented by a selection from the Roger-Viollet collections. Lastly the show focuses on great photographers of the second half of the 20th century, with works borrowed from the collections of the Maison Européenne de la Photographie. The 200 photographs selected illustrate how original these collections are and how they complement each other not only chronologically but also aesthetically and thematically, bringing together the notions of “portrait” and “masterpiece” thank...
Cette exposition propose un ensemble d’oeuvres autour du thème des portraits d’écrivains à travers trois collections parisiennes : la collection de la Maison de Victor Hugo (1850 et 1885), les collections Roger-Viollet (1re moitié du xxe siècle) et les collections de la Maison Européenne de la Photographie (2de moitié du xxe siècle). Les 200 oeuvres choisies illustrent la complémentarité et l’originalité de ces collections dans un parcours à la fois chronologique mais aussi esthétique et thématique, associant les notions de portrait et de chef-d’oeuvre par des rapprochements et des mises en regard souvent inattendus.
La collection photographique de la Maison de Victor Hugo regroupe essentiellement ...