Né à Paris en 1968. Vit et travaille à Paris.
Etudiant en Histoire de l'Art à la Sorbonne, il se passionne pour les voyages et la photographie. Durant une dizaine d'années il parcourt l'Asie du Sud-
Est et photographie le Mékong, Angkor et les prisonniers de Phnom-Penh qui lui vaut une distinction au Prix Kodak de la Critique Photographique en 1997.
Docteur en Histoire de l'Art en 2000, il publie un livre sur le rôle et l'impact des images dans la presse durant la Guerre d'Espagne en 2003. Il vit durant quatre années à Madrid (1998-2002) et commence à photographier en couleur. Il se passionne pour la Semaine Sainte andalouse (série Semana Santa), les murs aux affiches déchirées (série Poésie urbaine) et les transsexuelles (série Les fleurs de la nuit) de la capitale espagnole. Il expose à trois reprises au festival PhotoEspaña et participe à la foire madrilène Arco avec la galerie parisienne Claude Samuel qui le représente depuis 1997.
L'année 2004 marque une rupture dans la vie personnelle du photographe qui réalise un travail sur le stigmate et la douleur en photographiant les statues de christs à Salvador de Bahia. Finaliste du Prix CCF avec cette série, il est invité en résidence au Guangdong Museum of Art de Guangzhou (Canton) à l'été 2005. A bord du Transsibérien, puis à travers la Chine continentale, il réalise une série intitulée « Lost in China » fortement inspirée par le cinéma asiatique. C'est la vision fantasmée d'un voyageur occidental perdu dans les arcanes d'une Chine traditionnelle et futuriste.
Cette série qui lui vaut la troisième place du prix Leica Oskar Barnack est projetée aux Rencontres internationales de la Photographie d'Arles en 2006, puis exposée au festival Chroniques Nomades d'Honfleur en 2007.
En 2006 et 2007, le photographe continue son exploration de la statuaire (commencée en Espagne et au Brésil) en réalisant un travail de commande sur
Paris pour la revue Palace. La série intitulée « Rêves de statues », est une vision nocturne onirique et fantasmagorique des statues qui peuplent la capitale. Cette série ainsi que les « Christs de Salvador » et « Lost in China » sont exposées au Guangdong Museum of Art au printemps 2008. François Fontaine est représenté par l'agence VU' depuis le mois de septembre 2008.
Editions
- « Les fleurs de la nuit », collection les Carnets de la création, Editions
de l'OEil, Paris, 2003.
- « Regards », « Les fleurs de la nuit », « Les christs de Salvador », « Lost
in China », quatre portfolios édités Chez Higgins, Paris, 2007-2009.
Collections
- Bibliothèque Nationale de France, Paris.
- Maison Européenne de la Photographie
- Guangdong Museum of Art, Guangzhou (Canton).
- Maison Robert Doisneau, Gentilly.
- Maison Hermès, Paris.
- Collection photographique de la Fnac, Paris
" Ma première “vraie” photographie : Delta du Mékong, Vietnam, octobre 1991.J’avais 23 ans et je réalisais mon premier grand voyage en Asie sur les traces de mon père officier de Marine. Au Vietnam, j’avais choisi comme thème le Delta du Mékong avec pour viatiques un vieil Olympus et les romans de Marguerite Duras. En quête d’ailleurs et d’absolu, mon esprit était empli des grandes photos de Bischof, Cartier-Bresson et Riboud. A mon retour à Paris, en découvrant cette image, j’eus la certitude que la photographie m’accompagnerait partout dans le monde et qu’elle serait le témoin essentiel de ma vie. " dit François Fontaine.
François Fontaine, cas atypique de la...
François Fontaine, docteur en Histoire de l'Art, commissaire d'exposition et rédacteur en chef dans la presse magazine est fasciné par le voyage et la photographie depuis sa jeunesse. Depuis 1991 ses photographies ont été exposées en France (Maison Européenne de la Photographie, Institut Lumière, Paris Photo) et à l'étranger (Guangdong Museum of Art, Photo-Beijing, Paris Photo Los Angeles...).
Le photographe, dont les thèmes privilégiés sont le voyage, la poésie et le rêve, élabore une œuvre photographique intemporelle en se laissant guider par ses intuitions et ses émotions.
© 2017 François Fontaine
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Communiqué de presse :
Du 12 mai au 5 juillet 2017, l’hôtel Jules & Jim accueille SUPERNATURE de François Fontaine. Prises avec un appareil Leica analogique à partir de documentaires animaliers, les 18 photographies de ce Safari imaginaire semblent émaner d’un rêve d’enfant à demi éveillé. Chromatiques et oniriques.
Nina Bouraoui invitée par l’hôtel Jules & Jim à accompagner de ses mots le travail de l’artiste, écrit : « C’est en songe que mes frères sauvages surgissent et me ramènent au feu et au sel de ma terre. Songe multicolore et flou, sublime et irréel, où l’attente succède à l’élan, le silence à la fureu...
Communiqué de presse :
L’EXPOSITION
Sur les traces de son père officier de marine, François Fontaine sillonne durant plus de vingt ans l’Asie du Sud-est, la Chine, le Japon et l’Inde.
De longues séries thématiques aux titres plus poétiques que documentaires ponctuent son parcours : Au fil du Mékong, Lost in China, Japanese Whispers, L’Heure sacrée, Rêve d’Orient…
Ces séries sont une invitation au voyage. Un voyage poétique, sensoriel et onirique dans lequel le photographe transmet par ses cadrages et son approche coloriste une vision intemporelle et poétique de l’Asie.
À bord du mythique Transsibérien, François Fontaine s’est intéressé au silen...
«C’est un essai photographique sur le cinéma, sur les images de cinéma des années 40 à aujourd’hui. Des images puisées dans des films couleur réalisés par des cinéastes français et étrangers dont les films emblématiques se distinguent par la ma- gie de leurs lumières, l’élégance de leurs décors et la beauté de leurs interprètes. C’est un travail où les images de films sont extraites de leur support d’origine et détournées de leur contexte initial. Une analyse sur les émotions et les interrogations qu’elles font naître lorsqu’elles sont montrées comme des photographies. Une réflexion sur la mé- moire, le rêve et le fantasme. Les genres, les histoires, les époques s’interpénètrent et se confondent dans ces ima...
« La mémoire ne filme pas, la mémoire photographie » Milan Kundera, L’Immortalité
C’est un essai photographique sur le cinéma, sur les images de cinéma des années 1940 à aujourd’hui. Des images puisées dans des films couleur réalisés par des cinéastes français et étrangers dont les films emblématiques se distinguent par la magie de leurs lumières, l’élégance de leurs décors et la beauté de leurs interprètes.
C’est un travail où les images de films sont extraites de leur support d’origine et détournées de leur contexte initial. Une analyse sur les émotions et les interrogations qu’elles font naître lorsqu’elles sont montrées comme des photographies. Une réflexion sur la mémoire, le rêve et le fantas...
The relationship between the different meanings and expressions of the word ‘skin’ is the theme of this exhibition. From the mummies of Alessandro Albert to the Miss Italys of Gianni Berengo Gardin, from Zed Nelson’s skin worked by plastic surgery to Annette Schreyer’s suffering skin of girls, Charles Frégers’ sumo wrestlers and Malick Sidibé’s black bathers, 18 photographers speak of colours, pathologies, old age, discrimination and beauty.
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Les christs de Salvador de Bahia, 2004
«Le carnaval battait son plein à Salvador de Bahia. Je décidais de me réfugier dans les lieux saints, calmes et inspirants, que m’offrait la ville. C’est là, au coeur des églises et musées d’art sacré, que je réalisais combien la figure du Christ était prégnante et incontournable dans ce pays qui chaque jour me bouleversait davantage.
A Salvador, ce sont les christs qui expriment le mieux le sentiment religieux exacerbé importé et imposé par la colonisation occidentale et la civilisation chrétienne. Jamais je n’avais vu, en Europe et dans les pays d’Amérique Latine où je m’étais rendu, un tel foisonnement de sculptures aus...