C’est un 12 avril 1969 que Cosimo D.Tassone, fils d’immigrés italiens, dégaine pour la première fois son organe photosensible.
Adolescent, puis jeune adulte, aux confins du bassin houiller Lorrain (Forbach),
baigné d’une ambiance "socio-hétéroclite" qu’il considèrera des années plus tard comme une richesse héritée du désespoir de ses parents qui avaient fuit la pauvreté,
il se nourrit et s’épanouit artistiquement tout en suivant ses études en informatique et en sciences physiques à la faculté de Metz.
Peu importe le medium, il se cherche et ses créations sont alors spontanées et hors de toute intellectualisation.
Elles jaillissent de son être comme l’eau bouillonnante et sous pression d’un geyser.
Incontrôlées, inexplicables mais chargées d’émotions, elles sont l’expression directe de son inconscient, son instinct !
Un langage fort et universel
Artiste sensible, en diable brut, Cosimo D. Tassone propose aujourd’hui une iconographie singulière.
Autodidacte de l’image, Tassone est arrivé tardivement (2013) à la photographie suite à un parcours artistique de musicien chanteur (Maniac Spleen)
Son regard insatiable de questionneur s’inscrit dans une démarche iconoclaste, axée sur la fragilité de son existence et celle du monde qui l’entoure.
Sa production riche et puissante est un point de vue sur l’univers environnant qu’il essaie de s’approprier en le convoquant dans son théâtre visuel légèremen déréglé, parfois inquiet.
La qualité à la fois fragile et brutale de son oeuvre d’ores et déjà été saluée par nombres d’amateurs d’art avertis.