Vit et travaille à Paris et le plus souvent possible en Afrique, notamment au Bénin.
D'abord plasticienne, elle se consacre exclusivement à la photographie depuis 1997, après une formation au Centre Iris.
Membre de l'agence londonienne, Millenium, elle compte parmi les photographes représentés par Camàyeux à Marseille et collabore à divers magazines (Divas, Cosmopolitan, Planète Jeunes, Planète Enfants, Beaux Arts Magazine, etc.)
Elle participe à la réalisation de nombreux catalogues d'artistes contemporains d'Afrique de l'Ouest.
Pendant une dizaine d'année, ses voyages alimentent sa recherche sur les textiles (Paysages textiles en Afrique de l'Ouest) : Mali, Burkina Faso, Sénégal, Bénin une façon de voir et de raconter, en couleurs, l'Afrique vivante d'aujourd'hui.
Elle a ainsi réalisé un diaporama pour la scénographie de la dernière exposition, avant sa fermeture, du Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie : Le Boubou, c'est chic.
Amoureuse de la ville de Porto-Novo au Bénin, elle propose un travail de mémoire autour des architectures afro-brésiliennes en péril.
En France comme en Afrique, elle se tourne aussi vers le végétal, la nature et les jardins.
Au sein du collectif EMULSION elle conçoit et anime des ateliers pour enfants et adultes.
Expositions collectives (sélection)
2007 « Images Fétiches ? », Centre Iris, Paris
« DUTA », Biennale des Arts Visuels, Douala, Cameroun
2006 « Cargo Nomade », Mois de la Photo-Off, Cargo 21, Paris
2005/2006 "Les petits soirs", Centre Iris, Paris
2005 « Africa Urbis », Musée des Arts Derniers, Paris
http://www.art-z.net/africa_urbis.htm
« Les photographes amoureux de l'Afrique », fondation JP Blachère, Apt
http://www.fondationblachere.org/amoureux/
2003 Chroniques Nomades Off, Honfleur
Boulv'art, « Studio Heelou », Cotonou, Bénin
2002 « Regard Rebelle », Mois de la Photo à Paris, Centre Iris, Paris
2001. « Contours », Galerie Chab, Rencontres de la Photographie Africai Bamako, Mali.
Expositions personnelles (sélection)
2008 « L'âme brésilienne de Porto-Novo », l'Atelier(s), Mois de la Photo-Off, Paris
2007 « Cameroun, carnet de voyage », Bayard presse, Paris
2006 « Les jardins de Léon, Elsa, Kim et les autres », Bayard Presse, Paris
Fête des Jardins à Paris, diaporama
2005 « Leila à l'école du Désert », Bayard-Presse, Paris
2004 « Instants d'Afrique », Bayard Presse, Paris
2002-2003 « Le boubou, c'est chic ", diaporama, Musée des Arts d'Afrique et d'Océanie, Paris
2001 « Grand Boubou », installation, Facteur Céleste, Paris
« Noël à Ouagadougou », Bayard Presse, Paris
2000. « Pagnes du Bénin, Carnet de voyage », Galerie Marine Biras, Paris
Catherine Laurent
C'est avec une âme de jardinière que Catherine Laurent nous propose cette méditation sur le monde végétal. Observant les fleurs, les herbes, les jardins les plus simples, c'est d'un regard contemplatif qu'elle nous entraîne dans un de ses voyages immobiles.
En utilisant comme outil la lomographie, elle cherche volontairement une mise à distance avec la photographie documentaire et/ou esthétique. Elle aborde ses sujets végétaux et ses paysages de la façon la plus simple possible, avec un petit appareil en plastique qui, avec ses résultats souvent aléatoires et imprévisibles, restitue à ses yeux la poésie et le "sentiment de la nature".
Après la r&ea...
« Depuis quelques années je poursuis ma recherche d'une âme brésilienne à travers les demeures agudas ide Porto Novo, au Bénin, en Afrique... Retrouver les traces d'une architecture, d'une culture, d'une histoire : c'est avant tout un travail sur la mémoire….
« www.catherinelaurent.fr Une atmosphère onirique et surréaliste Lorsque l’on voit les photographies de Catherine Laurent, ce qui saute aux yeux, c’est l’extrême poésie qui se dégage de ces intérieurs afro-brésiliens. Le spectateur se retrouve comme suspendu dans un espace indéfini… Entre les couleurs de l’Afrique, son regard européen, son amour pour ces maisons, il y a comme un parfum de nostalgie et de myst&egr...
L’Ame brésilienne de Porto-Novo – Mémoires suspendues…
D'année en année, à Porto-Novo au Bénin (ancien Dahomey), les pluies détruisent les maisons des « Brésiliens » ou « Agudas »* et emportent avec elles un pan de l'histoire de l'Afrique liée au Brésil.
L'architecture Afro-brésilienne
Ces grandes demeures au style baroque, polychromes, aux couleurs pastels intenses, d'inspiration brésilienne, ont été construites en matière composite et en terre par les "Agudas" au XIXème siècle.
En rupture totale avec l'architecture locale, elles témoignent de la prospérité de l'élite Afro-Brésilienne.
Classées au Patrimo...
D’année en année, les pluies détruisent les maisons des Agudas et avec elles, emportent dans l’oubli un pan de l’histoire de l’Afrique avec le Brésil…
A Porto Novo, au Bénin, la photographe Catherine Laurent est allée à la recherche de leur âme brésilienne.
« En 2000-2001, j’ai commencé une série d’intérieurs déserts ou habités(intérieurs 1, intérieurs 2), l’image d’une Afrique à la fois offerte et impénétrable. Une Afrique intime et pudique, très secrète. La plupart des images ont été prises au Bénin, dans la ville de Porto-Novo où j’ai vécu deux ann&eacut...