Association Florence 17 rue Commines 75003 Paris France
« Depuis quelques années je poursuis ma recherche d'une âme brésilienne à travers les demeures agudas ide Porto Novo, au Bénin, en Afrique... Retrouver les traces d'une architecture, d'une culture, d'une histoire : c'est avant tout un travail sur la mémoire….
« www.catherinelaurent.fr Une atmosphère onirique et surréaliste Lorsque l’on voit les photographies de Catherine Laurent, ce qui saute aux yeux, c’est l’extrême poésie qui se dégage de ces intérieurs afro-brésiliens. Le spectateur se retrouve comme suspendu dans un espace indéfini… Entre les couleurs de l’Afrique, son regard européen, son amour pour ces maisons, il y a comme un parfum de nostalgie et de mystère… On y entendrait presque un air de bossa nova… Tout se combine pour donner à voir et à rêver… Alerter l’opinion sur l’existence et la disparition des demeures agudas Amoureuse de la ville de Porto-Novo au Bénin, elle découvre peu à peu les traces d’une mémoire brésilienne à travers les demeures « agudas » et s’attache à alerter l’opinion sur la menace de leur disparition par un travail délibérément plastique, se rapprochant de la peinture.
Un travail pictural sur plusieurs expositions C’est près une dizaine de photographies grand format qui sera présentée sur un papier bambou à l’aspect mat et velouté qui sublime la couleur et la matière et donne à la photographie un aspect pictural. Sur le thème de la Métamorphose, les visiteurs verront combien le temps, l’usage et la nature modifient profondément ces maisons et la perception que l’on peut en. Un travail commencé il y a près d’une décennie et que l’on a pu voir à Paris en 2008 et en 2009.
2 En guise de conclusion, voilà ce que dit Catherine Laurent elle-même sur les demeures agudas et son travail : Au-delà du témoignage, c'est une recherche plastique proche de la peinture, m'attachant de plus en plus à la matière, la couleur...
La mémoire brésilienne est devenue une matière vivante universelle, en constante transformation. L'oubli en sera-t-il l'ultime métamorphose ? »