La démarche de Lucie Pastureau s’inscrit à travers la photographie et l’écriture, dans la recherche d’une distance utopique, d’une approche de l’autre et de son territoire intime.
Elle se place dans ces interstices de la confusion entre l’autre et soi, dans la recherche d’un point où se situer; entre l’enfance et l’adolescence, entre l’autre et soi, entre soi et soi.
Dans la confusion aussi, de par la nature même de la photographie, comme inscrite en elle, du document et de la fiction, de la recherche de ce moment où le récit s’installe, cette oscillation constante entre véracité et justesse.
La photographie apparaît alors comme un rituel de passage, d’ancrage du souvenir.
Aux frontières de l’intime et dans cette poussée qui du particulier fabrique l’universel, Lucie Pastureau photographie des instants, des à côtés, qui s’inscrivent dans une temporalité de l’ordinaire.