Dans ses «Petites machines à images», Laurent Millet poursuit la construction d'un monde poétique, une déclinaison de machines à pêcher, chasser, de cabanes et de créatures imaginaires.
Millet réalise des installations dans un paysage d'eau et de ciel, comme une page blanche sur laquelle il dessinerait. Une chambre de grand format fixe ces sculptures provisoires sur un négatif papier, que Millet tire ensuite par contact, dans un dyptique que l'on peut comparer à un livre ouvert.
Ces séries réalisées épisodiquement depuis une douzaine d'années (et qui ne sont qu'une facette d'une oeuvre très imaginative) ont été rassemblées dans le livre paru récemment aux éditions Filigranes.