Palais de l'Institut de France 27, quai de Conti 75006 Paris France
Le handicap en Afrique ne résiste pas à la tradition Pour beaucoup, les coopérations associatives Europe Afrique se sont construites dans l’urgence et la nécessité d’agir, sans pour autant résoudre la gestion, la pérennisation de l’action sur le terrain.
Ce sentiment ambigu qui consiste à penser que l’Afrique a besoin de nous n’accentuetil pas aujourd’hui l’incertitude de son avenir ?
L’Afrique est peutêtre le continent qu’il faut comprendre dans ses marges, dans les nuances qu’il y a à comprendre même le mot « problème ». Car à vouloir partager les réalités tangibles de l’Afrique et ses sociétés, des dynamiques permanentes auxquelles sont soumises les structures sociales pour la survie, notre comportement là bas a finalement ressemble pour beaucoup au complexe du photographe, qui, dans le doute permanent, cherche un motif d’intégration pour conforter la raison de sa présence à l’étranger, quand il a en face de lui une jeunesse ardente qui construit sa conscience sur ce fameux « problème ».
J’ai pensé alors qu’il fallait changer de regard, réapprendre à regarder et à voir, parce que les effets émotionnels des « imagesvalises » de l’Afrique ont contribué à nous rendre coupables du désintéressement à la détresse humaine.