Les femmes de Jacques Olivar apparaissent telles des héroïnes de vieux films de la Metro Goldwyn Mayer à la belle époque du Kodacolor, tandis que drame et passion s’enchaînaient après le rugissement nostalgique du lion. Cependant, les modèles qu’il met en scène semblent absents, solitaires, mélancoliques même. Ce qui donne aux photos d’Olivar leur caractère si particulier et filmique, c’est cette narration, condensée au cœur d’une seule une image, qui nous pousse à composer nous même l’intrigue au gré de notre imagination.
Peu de photographes sont capables, comme Olivar, originaire de Casablanca, de mettre en scène avec une précision minutieuse tout en laissant à la fois la liberté nécessaire pour imaginer à notre tour, notre propre roman photo.