Galerie La Non -Maison 22, rue Pavillon 13100 Aix-en-Provence France
« Je veux rester ici. Les Incas possédaient un passage souterrain dans leur demeure qui leur permettait d’accéder à un jardin secret, un jardin qui s’appelait en langue inca nanankepichu, ce qui veut dire la non-maison. » Anaïs Nin. Exposition de Bernard Plossu et Patrick Sainton, Ateliers parallèles, du 12 janvier au 29 mars 2008. Conférence Bernard Plossu « V oir ou entendre » le 26 février à 19 heures. Responsable d’une galerie itinérante pendant vingt ans, Michèle Cohen décide de trouver un point d’ancrage et créé la Galerie La Non -Maison en septembre 2007 afin de fidéliser ses liens avec les artistes en qui elle croit. Des expositions de trois mois y sont organisées avec deux accrochages à chaque fois pour faire un travail de fond avec les artistes. La Non -Maison interroge artistes, critiques d’art, chercheurs sur les correspondances entre voir et entendre pour remonter vers la source de l’acte de création, et mieux comprendre la lecture des oeuvres. Ce cycle de conférences ou d’entretiens enregistrés constitue le fonds sonore de la galerie. La Non -Maison créé une résidence d’artistes pour plasticiens et écrivains afin de favoriser les échanges entre les deux disciplines. La Non -Maison dirige un atelier pour enfants « L’apprentissage du regard ». La Non -Maison dispose d’un fonds permanent d’oeuvres, consultable sur rendez-vous.
Semaine / revue hebdomadaire pour l’art contemporain / no. 158, vendredi xx janvier 2008 / publié et diffusé par Analogues, maison d’édition pour l’art contemporain, 67, rue du Quatre-Septembre, 13200 Arles, France, tél. 04 90 47 75 97, www.analogues.fr / abonnement 1 an, 6 volumes bimestriels, 105,60 euros / directrice de la publication Gwénola Ménou / graphisme Emmanuel Leroy / corrections Anne-Laure Guillot / photogravure Terre Neuve, Arles / imprimerie Laffont, Avignon / papier Arctic the Silk 115 g / © les artistes pour les oeuvres, Analogues pour la présente édition / dépôt légal janvier 2008 / issn 1766-6465
. digne (1997), cette histoire d’arbre là devant, y aller, le bassin bleu, les cuisses des jeunes femmes. déjà l.
. poète en haut des chaises, échafaudage, chute.
. a partir de là chercher l’arbre, l’arbre mire. cogito.
. que faire sinon dire qui. je, accroupi fatigué, grattant, arrachant, salir.constituer son arbre.
. et les petites affaires privées, fatigue, fatigue.
noter les circonstances, accidents.
. la croix qui s’impose (arles). mémoire des pierres, cette chasse inaugurale. histoire.
. cette longue peinture de l., bleue, md, soldats, collage.
. comment dire je en peinture.s’inscrire, temps, corps.
. je rassemble tous mes grands vivants, jmg, fb, bp.
. mc.
. vol de phrases, partout.notes, notes.
. puis concassage, (leçon césar ?). compression.
. leçon fp, chaque jour, au delà de l’aliénation, franchir pour savoir qui je.
. l’assemblage du gris, effort, souffle musique, poser l’espace, là au sol, à genoux (prière ?), dès le milieu de la nuit (2003), le rectangle gris, flottant, corps dans les angles, heurté, pour revenir à la croix puisqu’elle s’est imposée.
. aller au gris, qu’est ce que cet effort ? pour qui ? c’est la question des 5 ans.
l. sous les fenêtres, 3, 4, 5, 6 mois ?
. et me dire, dépôt.
. dr, fascination, écriture, gratter, gratter encore et encore.
. suis là, (2007), le cube nuages, différents mais mêmes. déjà à 18 dans le cube rose enfoui, merveilleux nuages, apprentissage.
. ici, grotte, plus de sons, plus de conversations, plus de désir, plus de sexe.
. plus de peinture ? . l. ?
. m’interdisant tout dessin, attendre, soir tombé, pas plus remarquable qu’un autre.
. l’arbre est au mur, vert poteau et seins (l.) yeux du tronc, blanc sur blanc, lisière (clifford still), violence du dire.
toujours là, branche morte et petites pousses,
beauté des lisières.
. toujours devant, arbre comme arbre.
. je, — patrick sainton