
À l'occasion de la Journée de la Femme, et de l'exposition consacrée à Eija-Liisa Ahtila, le Jeu de Paume présente le travail de Renée Green, établissant ainsi un parallèle entre les œuvres de ces deux femmes qui utilisent la forme filmique et privilégient la question de la narration et les notions d'espace, de temps et de mémoire.
Ce premier volet est consacré à Renée Green, artiste, cinéaste et écrivain qui vit et travaille à San Francisco et à New York et enseigne au San Francisco Art Institute. Après avoir enseigné au Whitney Program de New York, à l'Akademie der bildenden Künste de Vienne, à l'Université de Californie à Santa Barbara, elle est actuellement chargée du « Graduate Studies Program » au San Francisco Art Institute.
Dès ses premières vidéos, datant du milieu des années 1990, elle inscrit son œuvre visuelle dans le processus d'une recherche intellectuelle où les notions d'archives, d'expériences, de lieux et de temporalités sont interprétées, étudiées, et alimentées par des formes qui, tout en questionnant la place de la mémoire, reviennent de façon récurrente à la réalité contemporaine.
Il est à noter que les écrits de Theresa Hak Kyung Cha et de Trinh T. Minh-ha ont été des références importantes pour Renée Green qui les cite dans ses œuvres.
Projection de Some Chance Operations, précédée d'une rencontre avec Renée Green et Elvan Zabunyan
le mardi 18 mars à 19 h
Programme de conférences et de films, réalisé grâce aux recherches de l'historienne d'art Elvan Zabunyan.