Du 8 décembre au 20 janvier, le paysage est à nouveau à l'honneur à la galerie de l'artothèque au travers, cette fois, des "Esquives" de Mireille Loup. Une nouvelle approche pour des réalisations dont la force oscille entre sensation d'enfermement, d'isolement et sentiment d'échappées lumineuses telle une ode à la liberté.
Les photographies et les vidéos de Mireille Loup possèdent une trame narrative forte. Dans "Une femme de trente ans" (2000-2003), son œuvre se présentait sous une forme éclatée comprenant une nouvelle littéraire, une série de 170 photographies et une vidéo. L'ensemble rassemblait les éléments complémentaires d'un mystère à résoudre. Aujourd'hui, on retrouve encore l'univers littéraire de l'artiste au travers de la naissance, de la mise en scène d'une héroïne, Émilie, représentée à la fois dans la série photographique et dans son roman intitulés "Esquives". Alors que dans le roman, c'est une femme à la vie compliquée que l'on voit évoluer au travers d'un amour difficile, "dans la série photographique, c'est l'univers mental d'une petite fille qui est mis en scène à travers des "mises" en paysage" commente la responsable de l'artothèque, I. Tessier. Le paysage, élément majeur exerce une prédominance symbolique. Par cette place importante consacrée au paysage, le spectateur pourrait croire à une volonté "documentaire" de donner à voir le réel qui nous entoure. "C'est tout au contraire une réalité très particulière, fantasmagorique où l'enfant est placée dans des situations de danger : enserrée au milieu de la mer par des roches, en butée à une montagne, perdue dans un champ en feu…" Si certaines images véhiculent une atmosphère parfois pesante, l'ensemble fonctionne comme un hymne à la légèreté, à la liberté. On pense à Lewis Carroll en observant ce mélange d'éléments d'imaginaire et de réalité. "De quoi nous confronter ici, au-dessous du réel et à notre incapacité à percevoir certaines situations pour ce qu'elles sont. L'artiste joue ainsi de l'image comme une composition allégorique entre paysage réel et construction mentale, entre symbolique et introspection".
Les photographies et les vidéos de Mireille Loup possèdent une trame narrative forte. Dans "Une femme de trente ans" (2000-2003), son œuvre se présentait sous une forme éclatée comprenant une nouvelle littéraire, une série de 170 photographies et une vidéo. L'ensemble rassemblait les éléments complémentaires d'un mystère à résoudre. Aujourd'hui, on retrouve encore l'univers littéraire de l'artiste au travers de la naissance, de la mise en scène d'une héroïne, Émilie, représentée à la fois dans la série photographique et dans son roman intitulés "Esquives". Alors que dans le roman, c'est une femme à la vie compliquée que l'on voit évoluer au travers d'un amour difficile, "dans la série photographique, c'est l'univers mental d'une petite fille qui est mis en scène à travers des "mises" en paysage" commente la responsable de l'artothèque, I. Tessier. Le paysage, élément majeur exerce une prédominance symbolique. Par cette place importante consacrée au paysage, le spectateur pourrait croire à une volonté "documentaire" de donner à voir le réel qui nous entoure. "C'est tout au contraire une réalité très particulière, fantasmagorique où l'enfant est placée dans des situations de danger : enserrée au milieu de la mer par des roches, en butée à une montagne, perdue dans un champ en feu…" Si certaines images véhiculent une atmosphère parfois pesante, l'ensemble fonctionne comme un hymne à la légèreté, à la liberté. On pense à Lewis Carroll en observant ce mélange d'éléments d'imaginaire et de réalité. "De quoi nous confronter ici, au-dessous du réel et à notre incapacité à percevoir certaines situations pour ce qu'elles sont. L'artiste joue ainsi de l'image comme une composition allégorique entre paysage réel et construction mentale, entre symbolique et introspection".