Vendredi 03 Août 2012 15:13:22 par actuphoto dans Expositions
Expositions du 10/11/07 au 25/11/07 Terminé
Galerie Celal 45 rue St Honoré, Paris
Sept années passées en Afrique et une collaboration avec Oxfam International ont amenés le photographe Stéphane Tourné à s'interroger aux conséquences d'un commerce non équitable.
Stéphane Tourné nous invite à découvrir sa vision d'un sujet oh combien d'actualité, traité de manière simple et percutante.
Le photographe met en images des corps nus, sculptés et repensés avec des produits de consommation courante.
Ce mariage d'une esthétique chic et d'une préoccupation humaine aboutit à un
sensuel trash qui fait valoir les intérêts du commerce équitable en Afrique.
La galerie Celal, au 45 rue St Honoré à Paris présente, du 10 au 25 novembre, les clichés de Stéphane Tourné, photographe de mode et de publicité, qui semble se repentir en embrassant quelques causes louables.C'est précisément le cas ici, à travers ses images léchées, en noir et blanc ou en couleur, dont l'esthétique sûre et mode est détournée au profit de la sensibilisation et de la réflexion.
Noir, blanc, contrastes des corps nus qui se mêlent à du riz, de la farine,
de l'huile, du coton ou encore du lait. Un mélange de matières et de corps,
une esthétique des corps noirs mis en exergue par la dimension épurée et
froide des matières premières. Mélange de corps et de matières, pureté des
corps livrant leur éclat, redessinés dans un bain d'huile, sculptés dans la
farine, giclant dans le lait.
Mais le photographe ne s'arrête pas là.
Il s'implique ainsi, contre la pollution due au plastique.
D'une façon similaire, il crucifie, emprisonne puis libère ses modèles.
La totalité des images est réalisée en extérieur, à la façon d'un studio.
La source de lumière : Le soleil.
Un fond noir profond, pensé et créé pour cette série d'images afin que le regard ne se détourne pas de l'essentiel.
En effet, Stéphane Tourné est de ceux que l'on n'enferme pas. Comme il a tendance à dire, non sans humour, « mon studio est le plus grand studio du monde, c'est le monde ! ».