L'astrophotographie
Au cours du 19eme siècle, les photographies d'objets célestes sont obtenues par des scientifiques tels que John Draper, Jules Janssen ou les frères Henry alors que durant le 20eme siècle, ce sont les observatoires et de leurs gigantesques télescopes qui produisent les images, de plus en plus précises, de l'espace profond. Les télescopes amplifient la lumière émise par les galaxies et les nébuleuses lointaines, que la gélatine d’argent va permettre de capturer.
On peut distinguer plusieurs catégories dans l'astrophotographie : Lunaire, Solaire (qui étudie en particulier l'évolution des taches solaires), Planétaire (qui concerne les 7 autres planètes du système solaire), l'astrophotographie de ciel profond (qui s'intéresse aux objets célestes de faible magnitude, comme les galaxies et les nébuleuses) et l'astrophotographie à grand champ (qui recherche les astres errants tels que les comètes ou les astéroïdes ou qui vise la photographie de constellations en entier).
L'astronomie
Au début du 20eme siècle, les astronomes ne savent pas si les objets célestes qu'ils observent font partie de notre galaxie, la Voie Lactée, ou s’ils se trouvent bien au-delà. C'est grâce aux télescopes du Mont Wilson, que Edwin Hubble a mis fin en 1924 au grand débat scientifique de l’époque, en prouvant que les nébuleuses spirales, comme on les appelait alors, étaient en fait d'autres galaxies et qu'elles n'appartenaient pas à notre Voie Lactée. Hubble a découvert sur des clichés pris par les télescopes du Mont Wilson, des étoiles dans les nébuleuses M31 (Galaxie d'Andromède), M33 (Galaxie du Triangle) et NGC6822 (Galaxie de Barnard). La certitude de l'existence d'un univers composé de galaxies est alors, l'une des plus belles conquêtes de l'astronomie.
Les télescopes et les observatoires
Un télescope permet d'augmenter la taille et surtout la luminosité de l'objet céleste observé, qui serait difficilement perceptible ou invisible à l'œil nu.
A la fin du 19e, l'observatoire américain de Lick utilise un télescope de 91 cm de diamètre, qui permet d'obtenir des images remarquables du ciel profond.
Un pas de plus est franchi en 1909 avec un puissant télescope de 1,52 mètres installé à 1700 mètres sur le Mont Wilson en Californie. En 1918, un second télescope de 2,54 mètres est installé sur le Mont Wilson.
En 1949, sur le Mont Palomar, est installé le télescope géant de Hale, de 5 mètre de diamètre, utilisé par E. Hubble jusqu'à sa mort en 1953 et qui offre des clichés d'une si grande précision qu'ils sont encore utilisés de nos jours. Un second télescope de 1,22 mètres sur le Mont Palomar est célèbre pour avoir réalisé le "Sky Atlas" de 1950 à 1958, qui est de loin la plus grande contribution de la photographie à l'astronomie du 20e siècle.
Des œuvres rares
L'exposition propose des tirages originaux d'époque, représentant des gros plans de la Lune et de ses cratères par les Frères Henry (c.1890) ; les premières photographies du Soleil en 1870 par Rutherfurd et en 1878 par Janssen ; une images de la couronne solaire lors d'une éclipse totale prouvant la courbure de la lumière ; des captures de comètes et d'étoiles filantes et bien entendu, les images des nébuleuses et des galaxies prises entre 1910 et 1960 par les observatoires de Lick, du Mont Wilson et du Mont Palomar.
A venir …
En 2019, la Galerie David Guiraud prévoit une importante exposition sur les missions Lunar Orbiter, Gemini et Apollo de la Nasa, qui ont permis à un homme de poser le pied sur la Lune. L’exposition coïncidera avec le cinquantième anniversaire de cet évènement qui a marqué l’humanité entière.
Galerie David Guiraud
5, rue du Perche - 75003 Paris
Tél. : 01 42 71 78 62
Du mardi au samedi, de 14h30 à 19h
info@galerie-david-guiraud.com
www.galerie-david-guiraud.com