© Marion Potoczny
Dans cette vidéo, Marion Potoczny mêle la photographie au dessin sur fond de témoignage sonore pour donner la parole aux réfugiés qui ont fui leur pays et la menace de Daesh. Un projet poignant, où sont dépeints les rêves des exilés et leurs inquiétudes, leurs souvenirs douloureux et leurs espoirs fragiles.
Le cauchemar d'une petite fille, qui rêve que Daesh la poursuit, prend vie à travers des dessins tandis que la vie au camp de Grande-Synthe, surnommé le « camp de la honte », fait l'objet d'une succession de photos en noir et blanc. On y voit le visage en gros plan d'un réfugié, un homme qui parle à sa fille par téléphone, un feu de camp improvisé.Et si les clichés en eux-mêmes sont déjà criants d'émotion, les paroles des exilés interviewés nous bouleverse et nous interpelle, comme lorsque l'un d'eux questionne : « Pourquoi tu as un bon passeport, tu peux aller dans plus de 100 pays, pourquoi je ne peux pas ? ».
A travers ce reportage, Marion nous dévoile sa rencontre pendant six jours et cinq nuits avec les victimes d'une des pire crises humanitaires internationales du XXIème siècle.