© Bernard Grismayer
Expositions du 9/12/2016 au 21/01/2017 Terminé
Galerie Librairie IMPRESSIONS 17 Rue Meslay 75003 Paris France
Communiqué de presse - Vieux de quinze siècles l’état du Karnataka a une longue histoire et sa contribution à la culture indienne est immense. Le temple de Meguti à Aihole, construit au sommet d’une colline, est pratiquement le premier temple construit en pierre au 7e siècle ap. J.C. Aihole fut la capitale de la dynastie Calukya (500 à 757 ap. J.C) et le temple de Meguti est au centre du fort. C’est pourquoi les historiens de l’art sont d’opinion qu’Aihole est le « berceau de l’architecture des temples indiens ».Galerie Librairie IMPRESSIONS 17 Rue Meslay 75003 Paris France
Jusqu’alors les temples étaient construits en briques ou avec d’autres matériaux périssables ou encore taillés dans des grottes. Les grottes de Badami (50 kms d’Aihole) sont connues mondialement pour leur beauté et leur grandeur. Depuis lors la construction des temples n’a jamais cessé. On voit l’évolution de l’art de la construction des temples au Karnataka de siècle en siècle. Au milieu du 16e siècle un pavillon avec des piliers immenses et des colonnettes détachées de leur masse fut ajouté au temple de Vithala à Hampi. Ces colonnettes produisent des notes musicales si on les frappe doucement avec les doigts. Ce pavillon est vraiment un des joyaux de l’architecture de l’Inde. Les activités de la construction ne se limitent pas seulement au royaume du Karnataka. Les rois de l’Empire du Karnataka (dit de Vijayanagara) construisirent au pays tamoul les grandes tours d’entrée connues sous le nom de Râyagopura , « tour royale ».
Aujourd’hui bien qu’ils soient devenus des « Monuments historiques », la plupart d’entre eux sont encore en activité. La ferveur religieuse en Inde n’est pas éteinte et les sites archéologiques sont des « sites vivants ». C’est pourquoi il y a tant des fêtes et de faste autour de ces temples. Leurs façades, piliers, tours sont embellis de sculptures et chaque image a son histoire à relater au visiteur. Ces monuments, ces sites archéologiques sont comme des livres ouverts.
© Bernard Grismayer