ROBOT DAFT PEUNK, First step on earth, de Nicolas Charlet et Bruno Lavaine
Expositions du 17/11/2016 au 15/1/2017 Terminé
Galerie Clémentine de la Féronnière 51, rue saint-Louis-en-l'île (2nde cour) 75004 Paris France
Galerie Clémentine de la Féronnière 51, rue saint-Louis-en-l'île (2nde cour) 75004 Paris France
- Communiqué de presse Galerie Clémentine de la Féronnière -
Le samedi 10 décembre, de 15h à 20h signature d'À la recherche de l'Ultra-sex [éditions Nova]
« LE DÉCALAGE. C’est ce qui m’a toujours fasciné chez Nicolas et Bruno. Le mot clé de leur oeuvre depuis l’origine de leur binôme créateur, unique dans une complémentarité indéfinissable et mystérieuse. La paire sonne aux deux personnes, mais, pour les connaître depuis bien longtemps, je défie tout individu extérieur de déterminer ce qui vient de l’un ou de l’autre. Les deux font le père d’un bonhomme multiple – mais tellement singulier – qui s’aventure toujours là où on ne l’attend pas. Si, avec une passion, une exigence et un perfectionnisme (qui frôle parfois la pathologie), les deux auteurs lui montrent la voie, leur Créature s’aventure systématiquement au-delà des limites décrétées par les normes convenues. Née dans un film, elle s’échappe dans une chanson, née dans un corps, elle s’installe dans un autre, née dans une entreprise sinistre, elle se retrouve à la télé, née dans un conte de cochons, elle devient Grand Méchant Loup, née dans un film X, elle finit dans une comédie musicale de science-fiction, née sur une autre planète, elle atterrit sur Terre... Ils défont la forme et déforment le fond, tournent et détournent, montent et démontent, tentent et inventent...
ROBOT DAFT PEUNK, First step on earth, de Nicolas Charlet et Bruno Lavaine
Chaque expérience entraînant plus loin la suivante. Inlassablement donc, ils promènent et dirigent leur drôle de « binhomme ». Mais, s’ils lui ont bien souvent monté la voix, c’est dans un silence photographique qu’ils lui donnent corps aujourd’hui. Au fil d’une errance douce et désespérée, notre héros beau tente vainement de comprendre les codes d’un monde qui lui est inconnu. Absurde, fermé à l’Autre et enlisé dans une euphorie consumériste grotesque, ce monde est le nôtre et il est fort à parier que nous serions bien incapables de lui en donner les clés. C’est à pleurer de rire. Alors, pour une fois que, dans cet art qui se prend tellement au sérieux, des auteurs parviennent avec autant de talent à faire rigoler la Galerie, profitons-en sans modération ! »
- Olivier Culmann, Tendance Floue -