© Ilias Georgiadis
Dans le cadre du Festival Graphéine, le Château d’Eau présente pour la première fois en France le travail du jeune photographe grec Ilias Georgiadis du 27 octobre au 31 décembre 2016.
Son travail porte essentiellement sur les questions sociales et les relations interpersonnelles qui régissent la nature humaine. Une approche basée en Europe qu’il a débutée en 2012 en Grèce et qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui. Il questionne dans son travail les rapports entre le corps et l’esprit, essayant toujours d’atteindre et d’exprimer les limites de soi dans son rapport à l’autre.
«La photographie était la seule chose qui me rapprochait des gens et c’était la seule chose que je voulais» I.G
Dans sa série principale « Over|State » présentée dans de nombreux festivals internationaux et expositions itinérantes à travers le monde mais aussi mise en ligne et publiée, IIias tente de dépasser les épreuves liées à la solitude et à la toxicomanie grâce à la photographie et aux relations interpersonnelles qu’elle suscite.
Il utilise son appareil photo comme un outil pour observer les désirs obscurs, les addictions aliénantes et chercher l’équilibre entre le noir et la lumière. Il a par ailleurs divisé son projet en deux sections : «images» et «Notes» qui sont des petits écrits, des poèmes ou juste des mots accollés qui n’ont pas de sens, tirés le plus souvent de carnets qu’il remplit au fil du temps. Ces «notes» ont un rôle différent de celui des images mais d’ importance égale comme pièce d’un puzzle.
La photographie est pour lui le point manquant qui relie le monde à ce qui est au plus profond de nous et que nous ne pouvons ni comprendre ni décrire. Un lien qui transcende et bouge à travers l’espace temps, de manière imprévisible, mystérieuse et non linéaire.
© Ilias Georgiadis