© Jacques Borgetto
Expositions du 3/11/2016 au 11/12/2016 Terminé
Cosmos Galerie 56, Bld Latour Maubourg 75007 Paris France
Communiqué de presseCosmos Galerie 56, Bld Latour Maubourg 75007 Paris France
La passion de Jacques Borgetto pour la photographie remonte loin . Elle l’a amené, dès 1976, à être sélectionné pour exposer aux Rencontres d’Arles, en même temps que quelques jeunes photographes tels Bernard Descamps et Bernard Plossu. Au fil des années, le matériau photographique accumulé par Jacques Borgetto et peu à peu montré, révèle que l’attrait du voyage ne l’a jamais quitté. De même que cette posture si particulière, face à la photographie, qui très vite a pris la forme d’une profonde discrétion, ou plutôt d’une sorte de pudeur, faite d’une réelle attention aux autres. Sa conviction que rien n’est jamais évident ou établi et qu’il faut prendre le temps, s’est traduite par des images d’une grande sensibilité où il sait toujours, trouver la juste distance.
© Jacques Borgetto
Jacques Borgetto s’intéresse au paysage et aux gens qui l’habitent, au rapport entre les hommes et l’espace. Indiscipliné et explorateur, il s’aventure sur des territoires nouveaux et il essaie diverses écritures visuelles, la couleur et ses nuances, la palette des formats et leurs capacités expressives. Indiscipliné et explorateur, il s’aventure sur des territoires nouveaux et il essaie diverses écritures visuelles, la couleur et ses nuances, la palette des formats et leurs capacités expressives. Le nom de la série « Evanescence » restitue bien l’esprit d’une photographie empreinte de respect et de nostalgie pour un monde qui perpétue encore le culte du passé et des traditions. Au cœur du Japon d’aujourd’hui, dans une dimension hors du temps, survivent les rituels des voeux et des offrandes aux dieux, aux temples de la Cité monastique de Koyosan, bien que l’on puisse désormais y arriver directement depuis l’aéroport et que les tours touristiques s’y succèdent, tout au long de la journée. Tout comme se poursuit l’enchantement des promenades rituelles, le long du Chemin de la Philosophie, au milieu des cerisiers et de la végétation, immuable depuis des siècles, des jardins de Kyoto. Les images de Borgetto, aux résonances antiques, semblent en partie déjà effacées par le temps. Elles isolent des moments à la magie éphémère et font oublier la frénésie et le bruit de la ville et du monde. La « poétique des Polaroïds » contribue à créer une atmosphère particulière, suspendue, un certain mystère autour de clichés que l’on aurait du mal à dater et à décrypter. Le format carré, c’est ici parfait, aussi bien pour encadrer les portraits de jeunes femmes et de couples souriants que pour isoler l’équilibre des temples et la perfection des arbres. Dans des prises de vue rapprochées, il permet également de pénétrer la beauté des détails et de faire exploser le scintillement des feuilles et des fleurs. Et, en les entourant comme un écrin, ce carré rend encore plus précieuses les images. Images sentimentales et énigmatiques qui rappellent celles des albums de famille, petits éloges d l’harmonie et de la beauté, qui se laissent lire comme des haïkus.
© Laura Serani
Originaire du Sambuco, petit village du Piémont (Italie), Jacques Borgetto est né à Paris. Très jeune, il se passionne pour la photographie, qui l’accompagnera dans chacun de ses voyages. Ce « Baudelaire de l’image », comme le qualifie le journaliste Alain Mingam, sillonne le monde et son époque, d’Europe en Amérique et d’Afrique en Asie, à la rencontre de ses semblables. Depuis 1975, son travail est régulièrement exposé en France et à l’étranger. Il est lauréat du Vienna International Photo Awards (VIPA) en 2012, et obtient plusieurs résidences d’artiste durant sa carrière. Ses œuvres sont présentes dans les collections permanentes de la Maison Européenne de la Photographie, à la Bibliothèque nationale de France, musée du Mans , Musée Holsnoy et dans de nombreuses collections privées. Plusieurs publications lui sont consacrées dans la presse spécialisée. Il est également l’auteur de cinq ouvrages de photographie : L’homme et l’olivier (Editions du Nol, 1984), Nous avons fait un très beau voyage (Editions Filigranes, 2010), L’autre versant du monde (Editions Filigranes, 2010) Terres foulées (Editions Filigranes, 2011), et Buenos Aires (Editions be-pôles, 2013). En préparation aux Editions Filigrane: «Evanescence» Japon sortie prévue en octobre 2016 et «Si près du ciel», Tibet sortie prévue février/mars 2017.
Jacques Borgetto vit et travaille à Paris.