« Shadows of Tripoli » © Alfonso Moral
Expositions du 22/9/2016 au 21/10/2016 Terminé
Cosmos Galerie 56, Bld Latour Maubourg 75007 Paris France
Communiqué de presse Cosmos Galerie - La ville de Tripoli, dans le nord du Liban, à 30 kms de la frontière syrienne, vit, depuis la révolution de 1975, immergée dans un conflit qui n’a fait que s’intensifier depuis le début de la guerre civile en Syrie. Le face à face entre les Sunnites et les Alawites a transformé la ville en une réplique à petite échelle du conflit qui dévaste le pays voisin.Cosmos Galerie 56, Bld Latour Maubourg 75007 Paris France
« Shadows of Tripoli » © Alfonso Moral
Alfonso Moral a pendant plusieurs mois travaillé sur les problèmes des populations vivant dans la peur, et la vie quotidienne des habitants de cette ville coupée en deux par la «Syria street», ligne de front entre les deux communautés. D’un côté Jabal Mohsen, fief des partisans du président syrien Bashar Al-Assad, de l’autre Bab-el-Tabaneh bastion des Sunnites qui soutiennent activement les rebelles syriens. Entre les deux, des combattants des deux bords qui s’entretuent.
« Shadows of Tripoli » © Alfonso Moral
Il se dégage du travail d’Alfonso Moral une atmosphère de misère et de désespoir, sans doute accentuée par le traitement noir et blanc des photos: effigies des martyrs sunnites ou posters géants du président syrien; les immeubles sont meurtris, les rues jonchées de pierres et de carcasses, les intérieurs dénudés et sombres. Jusqu’aux combattants qui semblent bien solitaires.
Alfonso Moral est né en 1977, à Valladolid en Espagne. Diplômé de l’Université de journalisme de Valladolid, il s’installe à Barcelone et commence à travailler sur le Moyen Orient, l’Asie centrale et l’Afrique. Ses reportages sont exposés un peu partout particulièrement en Espagne et en Grande Bretagne et sont publiés dans les grands magazines de la presse internationale.
Alfonso Moral a gagné de nombreux prix et réalisé ce travail grâce à la bourse de l’Association Pierre & Alexandra Boulat dont il était le lauréat en 2015.
Dotée par La Scam, la bourse est attribuée tous les ans à un photo-journaliste en activité, sans restriction d’âge, de sexe ou de nationalité, désirant réaliser un travail personnel à caractère social, économique, politique ou culturel dans un traitement journalistique mais ne trouvant pas de commande auprès des médias.